Aug 02, 2021 09:27 UTC
  • Un nouvel accord avec l'Iran est impossible (Ulyanov)

L’envoyé spécial de la Russie auprès de l’AIEA dit qu’un nouvel accord avec l’Iran est impossible.

L’envoyé de la Russie auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) des Nations unies, Mikhaïl Ulyanov, a déclaré que l’accord de Genève sur le programme nucléaire iranien devait être relancé car un nouvel accord avec l'Iran était impossible.

Dans une interview avec le journal Izvestia, le représentant de la Russie auprès des organisations internationales basées à Vienne, en Autriche, a déclaré : «  Bien que la date exacte du septième round de pourparlers de Vienne pour relancer l’accord nucléaire ne soit pas fixée, les pourparlers auront quand même lieu après l'investiture de l'ayatollah Seyyed Ebrahim Raïssi. »

Nucléaire iranien: coup de théâtre de Raïssi

« Nous ne pouvons que deviner quand le septième tour aura lieu, a déclaré Ulyanov. Le 20 juin, les négociations ont été suspendues. Initialement, elles devaient reprendre après une pause de 10 jours. Pour l'instant, nous savons que les pourparlers reprendront après la cérémonie de l'investiture du nouveau président iranien qui aura lieu le 5 août. Certains disent que le 7e round des pourparlers se tiendra en septembre et d’autres disent qu’il se tiendra en octobre. »

Interrogé sur la nouvelle position de l'Iran, il a déclaré que le nouveau gouvernement iranien serait susceptible d'aligner sa position sur certaines questions discutées lors des pourparlers de Vienne sur la relance du Plan global d’action conjointe (PGAC).

« Nous ne savons pas quels changements pourraient survenir dans l'approche de l'Iran suite à la nomination d'un nouveau président et la formation d'un nouveau gouvernement, mais nous ne pouvons exclure la possibilité d’un alignement de sa position sur certaines des questions discutées à Vienne », a déclaré Ulyanov, avant d’ajouter : « Bien sûr, nous ne savons rien à ce sujet pour le moment. »

L'envoyé russe a réitéré la nécessité de relancer l’accord nucléaire sous sa forme originale car il était impossible de parvenir à un nouvel accord avec l'Iran.

« À notre avis, il n'y a pas, a renchéri Ulyanov, d'alternative à la relance du PGAC sous sa forme originale. Toute spéculation sur le fait de fournir un nouvel accord est une illusion. Une telle chose n'arrivera jamais. Nous devons procéder sur la base des faits, et la tâche principale est de relancer l’accord sur le programme nucléaire iranien. »

Au sujet de la menace que représente une augmentation par la RII des réserves d'uranium enrichi, il a souligné : « Je ne pense pas que ce soit vrai, mais nous n'avons pas beaucoup envie de la réalisation d’une telle chose. »

Les pourparlers de Vienne sur le nucléaire iranien ont commencé en avril 1400 dans le but de ramener les États-Unis à l'accord nucléaire iranien et de persuader Téhéran de respecter ses engagements nucléaires.

La République islamique d'Iran a déclaré qu'elle ne tiendrait pas de pourparlers avec les représentants américains compte tenu du retrait des États-Unis de l’accord nucléaire. La partie américaine est donc informée des dernières positions de l'Iran par l'intermédiaire des autres parties présentes dans les pourparlers.

Le sixième cycle de ces pourparlers a commencé le 12 juin et s'est poursuivi jusqu'au dimanche 20 juin.

Le vice-ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation iranienne aux pourparlers de Vienne à l’époque, Abbas Araghtchi, a dit que le critère de l'Iran est de parvenir à un bon accord. « Nous approchons de la fin des travaux, mais le chemin restant ne sera pas facile », s’est-il exprimé à propos du processus de négociation.

Jusqu'à présent, le septième cycle des pourparlers de Vienne n'a pas eu lieu. Des responsables américains essayent même ces derniers jours de faire croire que l'Iran a fait obstacle à la tenue de la nouvelle phase des pourparlers de Vienne.

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