Oct 21, 2020 16:46 UTC
  • Génial cocktail anti-'Sultan'?

Cette partie que la Turquie a commencée à jouer au Haut-Karabakh risque de lui coûter "son émirat d'Idlib", mettait en garde mardi, une source turque qui a requis l'anonymat. Lundi l'armée turque s'est vu dans l'obligation de se retirer de Morek, une localité stratégique du sud d'Idlib, encerclée par l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance. 

Selon des sources militaires, juste avant, les drones terroristes s'étaient mis à frapper les positions de l'armée syrienne sans soupçonner que la riposte pourrait balayer d'un revers de main le siège turc à Morek. parallèlement l'aviation russe et syrienne continue à intensifier ses raids contre les camps d'entrainement des terroristes qu'Ankara transfère par centaines vers le Caucase sud. La Syrie et ses alliés sont-ils décidés à en finir cette fois avec l'incessant mouvement de girouette géopolitique d'Ankara? 

L'armée syrienne et ses alliés ont tiré des missiles sur une base militaire turque à Hama, au nord de la Syrie. Une frappe massive contre l'armée turque, qui, lors de l'évacuation d’un poste de contrôle dans le district de Morek, à Hama, dans le nord de la Syrie a tenté de s’en prendre aux positions des militaires syriens et de ses alliés de la Résistance, a presque complètement détruit le poste d'observation turc, selon Al Masdar News qui publie une vidéo de l'attaque. 

Selon la source, la Turquie envisage d'évacuer toutes ses installations militaires à Morek, lesquelles sont encerclées par les troupes syriennes et leurs alliés. Elle semble avoir l'intention d'établir ses forces et ses équipements militaires dans la région conflictuelle du Haut-Karabakh. Certains observateurs affirment que si la Résistance a frappé les positions des terroristes pro-Ankara à Hama, c'est un pas qui s'inscrit dans une logique plus large, celle d'en finir avec la girouette géostratégique turque.  D'où  des bombardiers russes qui mènent depuis une semaine des raids intensifs contre des centre de recrutement des terroristes qu’Ankara pompe vers le Haut-Karabakh, frappe qui ont laissé un lourd bilan côté terroriste. Au fait, la stratégie de conquête turque signée USA/Israël commence déjà à montrer ses limites, quitte à mettre le Sultan en tenaille. Le ministère russe des Affaires étrangères a fait monter au créneau plusieurs de ses poids lourds pour dénoncer le danger que représente pour le pays la présence des terroristes de Syrie et de Libye en Haut-Karabakh. 

La Turquie persiste à nier toute responsabilité dans ce transfert. N'empêche qu'elle devoir s'attendre à une riposte des alliés de Damas en Syrie occupée. D'où son retrait militaire à Morek (gouvernorat d’Idleb) tout en renforçant sa présence dans d’autres postes (elle en a douze au total). Mais il y a un autre "danger" encore plus grave qui menace la Turquie et il provient du Haut-Karabakh : le peuple azerbaijanais, de plus en plus en colère contre la tournure que prennent les événements peuvent à tout instant se retour contre "les takfiristes" amis d'Erdogan. Des témoins évoquent le refus de la population azerbaïdjanaise à "coopérer avec les mercenaires" , leur haine envers eux de sorte que " de nombreux terroristes, s'ils échappent des frappes russes, refusent de vouloir rester en Haut-Karabakh" et quittent "malgrés la forte rémunération le Caucase-sud" pour la Syrie. Fatal faux-calcul d'Erdogan?       

Le site d’information Tahavolat-e-Jahan-e-Islam (Évolutions du monde de l'islam) vient de révéler qu’au moins 2 000 mercenaires syriens avaient été envoyés en Azerbaïdjan par la Turquie, dont environ 143 ont été tués au cours des conflits au Haut-Karabakh.

Il signale que la Turquie a récemment envoyé un groupe de 400 mercenaires syriens issus de différents groupes terroristes, la Division al-Hamza, entre autres en Azerbaïdjan.

Cependant, en raison des rudes batailles au Haut-Karabakh, de nombreux terroristes auraient abandonné les combats ou seraient retournés en Syrie. Bien que la présence de mercenaires syriens en Azerbaïdjan soit avérée, les autorités azerbaïdjanaises la nient étrangement. La vérité est que les terroristes syriens sont recrutés par les services secrets turcs pour sauver le gouvernement azerbaïdjanais qui fait l’objet de nombreuses critiques internationales.

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