Jul 28, 2021 18:59 UTC

Au sommaire : 1- Les espions du Mossad aux mains du CGRI

Les autorités iraniennes ont neutralisé des réseaux terroristes liés au Mossad et aux groupuscules takfiristes qui planifiaient des attentats terroristes simultanés dans plusieurs régions du pays.

Le ministère iranien du Renseignement a révélé hier mardi qu'un complot ourdi par l’entité sioniste pour semer les troubles en Iran, a été neutralisé. Le communiqué du ministère indique avoir découvert un réseau d’espionnage qui essayait de s’infiltrer en Iran depuis les frontières ouest du pays.

« Le réseau du Mossad détenait de grandes quantités d’armements et de munitions », indique par ailleurs le communiqué qui précise que les terroristes armés de pistolets, mitrailleuses, et grenades planifiaient de s'immiscer dans les émeutes et de perpétrer des attentats. 

Le lundi 26 juillet, le chef de l’appareil juridique de la province de Fars, au sud du pays, Kazem Moussawi, a annoncé l’arrestation du noyau principal d’une cellule terroriste takfiriste qui planifiait elle aussi de perpétrer des attentats terroristes en Iran. 11 de ses éléments ont été capturés à Fars, et 31 autres dans plusieurs régions des provinces est et sud.

Le 23 mai, les autorités iraniennes avaient annoncé avoir arrêté les membres de trois 3 cellules terroristes dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, au nord du pays.

Elles ont assuré avoir capturé les auteurs de l’attentat terroriste qui avait eu lieu le mois de mars dans la région de Saravan au sud-est.

Toujours en Azerbaïdjan occidental, le service des renseignements du Corps des gardiens de la Révolution islamique en Iran (CGRI) a révélé début mai avoir démantelé un groupe baptisé Chute de l’Iran qui s’attelait pour unir sous sa coupe tous les courants hostiles à la République islamique et de restituer la monarchie, avec le soutien des gouvernements occidentaux et des Saoudiens.

Durant le mois de juillet, les manifestations ayant éclaté dans la province du Khuzestân, au sud-est du pays, pour protester contre les pénuries d’eau avaient été infiltrées par « des éléments terroristes armés ». Dans la ville de Mahchahr, ils ont ouvert le feu sur les policiers lors de la manifestation qui s’y déroulait, tuant un policier et en blessant un autre.

Dans la ville de Chadekan, 4 policiers qui étaient dans leur voiture à proximité d’une station essence ont été blessés lorsque des hommes armés au volant d’une moto ont ouvert le feu sur eux.

Selon le gouverneur de la ville Dacht Azadekan de la province du Khuzestân, 75% de ceux qui avaient été arrêtés durant ces manifestations dans cette ville ont été relâchés après avoir exprimé leurs regrets d’avoir participé aux actions de vandalisme durant les manifestations, dont les revendications ont été soutenues par le guide suprême l’imam Ali Khamenei qui a demandé aux responsables de résoudre le problème de pénurie d’eau.

Avec Almanar

 

2- Sa Majesté "liquide" ses sujets... 

Folie « PINGDEMIC » : le gouvernement britannique engage la nation à se suicider par la famine en ordonnant aux travailleurs du secteur alimentaire de s’auto-mettre en quarantaine… la chaîne d’approvisionnement « risque de s’effondrer ».

Après des siècles de domination mondiale, le Royaume-Uni commet un suicide sociétal en ordonnant à des millions de ses travailleurs des secteurs de l’alimentation, de la vente au détail et de la médecine de s’auto-mettre en quarantaine chez eux. Les rayons des épiceries se vident à travers le pays, et les dirigeants de l’industrie avertissent que la chaîne d’approvisionnement alimentaire est « risque de s’effondrer ».

Comment est-ce arrivé ?

Le gouvernement britannique exige que chaque individu porte un téléphone portable installé avec le logiciel NHS covid-19 qui suit et enregistre ses mouvements et emplacements en temps réel. Lorsqu’une personne se révèle « covid positive » via un test PCR frauduleux (qui amplifie considérablement les faux positifs), l’historique complet des mouvements de cette personne est analysé pour déterminer quelles autres personnes ont pu se trouver à proximité de cette personne à tout moment. Tous ceux qui se sont déjà approchés de cette personne « positive » sont ensuite interrogés sur leur application téléphonique et ordonnés de s’auto-mettre en quarantaine, les retirant du bassin de main-d’œuvre.

Rien qu’au cours de la semaine dernière, plus de 500 000 Britanniques ont été « cinglés » et sommés de rester chez eux. À ce rythme, dans quelques semaines, il ne restera que très peu de personnes pour diriger quoi que ce soit. Ce phénomène est appelé une « pingdémie ».

Le résultat est un effondrement accéléré du secteur alimentaire car il n’y a plus assez de travailleurs pour occuper les épiceries, les usines de production alimentaire ou pour conduire des camions de transport (« camions »).

Source : Reseauinternational.net

 

3- Anti Pass sanitaire : « On ne lâchera pas »

Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté à Paris contre l'extension du pass sanitaire, et se sont rendus devant le Conseil constitutionnel qui est en train de statuer sur le projet de loi gouvernemental. L'extension du pass sanitaire continue de mobiliser contre lui.

Une nouvelle mobilisation a été organisée à Paris, ce 27 juillet. Une cinquantaine de manifestants se sont donné rendez-vous aux abords de l'Assemblée nationale pour rejoindre le Conseil constitutionnel, institution qui validera ou non le projet de loi, le 5 août.

« On est là pour montrer qu'on ne lâchera pas », explique l'une des manifestantes au micro de RT France. « On est dans un discours binaire [...] En fait, les choses sont beaucoup plus complexes », argumente un autre intervenant qui reproche également que la majorité des médias matraquent « une information unique » sur le sujet.

Le pass sanitaire (test Covid négatif, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement) est entré en vigueur la semaine dernière dans les « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes – à l'exception des 12-17 ans, exemptés de pass sanitaire jusqu'au 30 septembre selon l'accord trouvé entre députés et sénateurs.

En août, avec le texte voté, ce pass doit être étendu aux cafés, restaurants, foires et salons professionnels, ainsi qu'aux avions, trains, cars longs trajets et aux établissements médicaux à l'exception des urgences. Sont également concernés les centres commerciaux, sur décision des préfets.

Source : RT

 

3- Des silos à missiles chinois réapparaissent

Jusqu’à présent, la doctrine chinoise en matière d’armement nucléaire reposait sur trois concepts : la dissuasion limitée, la défense effective et la contre-attaque contre les sites clés de l’ennemi.

En clair, et au-delà des considérations économiques, Pékin considérait qu’il n’était nul besoin de disposer d’un arsenal à l’image de ceux que possèdent les États-Unis et la Russie pour dissuader efficacement un adversaire potentiel d’où la notion de « stricte suffisance », d’autant plus qu’il n’était pas question de frapper en premier. Cela étant, depuis quelque temps, quelques indices suggèrent que la Pékin a fait évoluer sa doctrine en la matière.

Ainsi dès 2016,certains journaux proches du Parti communiste chinois [PCC], comme le Global Times, ont appelé à augmenter significativement la taille de l’arsenal nucléaire de l’Armée populaire de libération [APL] en le dotant de 1 000 têtes nucléaires,afin de faire « frissonner les élites américaines si elles envisagent de s’engager dans une confrontation militaire » avec la Chine. Et c’est très probablement ce qui est en train de se passer.

Dans sa dernière étude sur les armements nucléaires dans le monde, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [Sipri] a estimé que la Chine avait porté à 320 le nombre de ses armes nucléaires, soit une hausse de 20% au cours des deux dernières années.

Par ailleurs, outre les bombardiers H-6K, la mise au point du Xian-H20 ainsi que l’entrée en service des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de Type 094 [ou « Jin »] et celle, annoncée, des SNLE de type 096, pouvant emporter deux fois plus de missiles balistiques, la Chine serait en train d’augmenter les capacités de la composante terrestre de ses forces stratégiques.

Ainsi, en mars, et après l’analyse de l’imagerie satellitaire, la Federation of American Scientists [FAS] a évoqué l’existence d’un chantier visant à installer au moins 16 nouveaux silos de lancement de missiles sur la base militaire de Jilantai, en Mongolie intérieure.

Et leurs dimensions laissent à penser qu’ils accueilleront des missiles intercontinentaux de type DF-41 et DF-31AG, dont la portée approcherait les 14 000 km.

Six mois plus tard, et grâce à des photographies prises par satellite, le James Martin Center for Nonproliferation Studies du Middlebury Institute of International Studies a déterminé qu’une autre base chinoise, localisée près de Yumen, dans la province de Gansu, était en train de se doter de 119 silos de lancement de missile.

« Nous pensons que la Chine développe ses forces nucléaires en partie pour maintenir une dissuasion qui puisse survivre à une première frappe américaine, et pour vaincre la défense antimissile des États-Unis. Cependant, nous ne savons pas réellement si la Chine a l’intention de remplir tous les silos de missiles nucléaires », avait alors résumé Jeffrey Lewis, du Center for Nonproliferation Studies, auprès du Washington Post.

Source : Opex.360

 

5- Guerre US contre Cuba s'étend à la France ?

Des cocktails Molotov ont été lancés contre l’ambassade de Cuba à Paris ce 26 juillet, provoquant des dégâts mineurs. Si la France a condamné cette attaque, André Chassaigne, député PCF, et Salim Lamrani, spécialiste de Cuba, évoquent tous deux une campagne d’influence orchestrée par Washington contre La Havane.

« Incroyable et odieux. L'ambassade de Cuba attaquée au cocktail Molotov en plein Paris au petit matin. Effet direct des campagnes absurdes de haine et de boycott meurtrier par les USA. »

Jean-Luc Mélenchon a apporté son soutien à la mission diplomatique de Cuba dans le XVe arrondissement de Paris, cible de deux engins incendiaires lancés dans la soirée de ce lundi. Par chance, aucun membre du personnel n’a été blessé. Mais les pompiers ont constaté des dégâts mineurs à leur arrivée sur les lieux.

Le patron de La France insoumise va plus loin. Il dénonce la responsabilité des États-Unis. Jean-Luc Mélenchon relaie ainsi les accusations du ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla.

Sur Twitter, ce dernier tient ainsi « le gouvernement américain pour responsable de ces campagnes incessantes » contre l’île, qui « encouragent ces comportements et des appels à la violence, en toute impunité, depuis son territoire ».

Une campagne d’influence américaine

À l’instar de son confrère au Palais-Bourbon, le député PCF André Chassaigne condamne au micro de Sputnik ce qu’il qualifie d’« acte terroriste ». Remonté contre Washington, il considère cet événement comme « le prolongement des rassemblements initiés par les États-Unis ».

« C’est la nouvelle expression d’une guerre qui ne dit pas son nom. Une guerre que conduisent les États-Unis contre leur voisin cubain depuis la révolution. […] Le blocus est une guerre économique pour déstabiliser Cuba et aujourd’hui cette guerre prend des dimensions inédites. Les Américains créent une situation de pénurie par le blocus et ensuite, sur les réseaux sociaux, ils appellent la population cubaine à se révolter. »

Cuba dénonce une attaque aux cocktails Molotov contre son ambassade à Paris

Auteur de « Les États-Unis contre Cuba, un demi-siècle de terrorisme » paru chez Le Temps des cerises, Salim Lamrani confirme la « campagne politique, diplomatique et médiatique » menée par Washington.

Ce 26 juillet, une vingtaine de pays, dont le Brésil, la Colombie et l'Équateur, se sont joints au secrétaire d'État américain, Antony Blinken, pour appeler le gouvernement cubain à « respecter les droits et libertés du peuple cubain légalement garantis » et à « libérer les détenus » interpellés le 11 juillet lors des manifestations qui ont secoué l’île.

Ainsi La Havane voyait déjà la main de Washington dans les manifestations anti-gouvernementales.

Pour le maître de conférences à l’université de La Réunion, les USA violent « les principes élémentaires du droit international public » pour imposer un changement de régime à Cuba : « Depuis le début de la pandémie, les États-Unis ont adopté près de cinquante mesures destinées à étouffer l’économie cubaine, qui subit déjà dans sa chair les graves conséquences de la crise due au Covid-19. Washington souhaite tirer profit de la crise sanitaire mondiale pour faire avancer son agenda politique hostile vis-à-vis de Cuba. »

Suite aux manifestations anti-gouvernementales du 11 juillet, d’autres rassemblements pour et contre le pouvoir cubain se sont tenus dans diverses capitales à l'occasion de la fête nationale. C’était le cas à Paris. Le 17 juillet, des opposants s’y sont massés devant l’ambassade cubaine, employant l’hashtag #SOSCuba lancé début juillet.

Une mention qui aurait atteint une visibilité disproportionnée sur Twitter par le biais de comptes souvent faux ou automatisés, a estimé Julian Macias Tovar, expert espagnol en réseaux sociaux, contacté par l’AFP. Autre élément, Joe Biden a demandé qu’Internet soit rétabli et accessible pour tous les Cubains. C’est bien le moyen de « transmettre des influences et de diffuser des influenceurs pour stimuler, encourager des personnes », selon le député François-Michel Lambert.

Des « groupuscules violents d’extrême droite »

Et ces appels ont dû trouver leurs cibles ! Les posts sur les réseaux sociaux ont été suivis d’actes. Si le jet d’explosifs contre l’ambassade de Cuba à Paris n’a pas été encore revendiqué, le chercheur ne voit qu’une « infime minorité d’extrémistes » pouvant se révéler violents. Il impute l’attaque à des « groupuscules d’extrême droite opposés au gouvernement de La Havane ».

 Mais « l’immense majorité de la communauté cubaine » à Paris est « pacifique et opposée » aux sanctions américaines, soutient l’universitaire. Ainsi le 24 juillet, la mission diplomatique cubaine organisait sur le Champ-de-Mars, à Paris, une manifestation rejetant l’embargo américain.

Source : Sputnik

 

Mots clés