Apr 07, 2023 12:01 UTC
  • L'Afrique se soulève contre l'Occident

Le gouvernement du Mali a qualifié de « sans fondement » les accusations de violation et d’atteintes aux droits de l’Homme proférées à son encontre par le département d’Etat américain dans un rapport publié le 20 mars dernier sur son site Internet.

« Ces allégations, provenant le plus souvent d’autres sources, sont très tendancieuses, non recoupées et faites souvent à dessein dans le but de ternir l’image du Mali », a protesté vendredi le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans une déclaration.

Ce qui est surprenant, c’est que ce genre de rapport vient toujours de la part des pays, comme les États-Unis ou encore la France, dont l’armée a commis les pires atrocités à travers le monde, notamment en Irak, Libye, Vietnam, etc... D’ailleurs, il est tout aussi intéressant de rappeler, qu’historiquement parlant, les États-Unis sont les seuls à avoir utilisé la bombe atomique sur des civils. En d'autres termes, ce sont ceux qui ont commis le plus de massacres dans le monde sans jamais être sanctionnés, qui ont toujours quelque chose à dire sur les droits de l'homme et qui veulent toujours s'ingérer dans les affaires intérieures des pays africains.

Au Mali, Au Burkina et en Afrique en général le sentiment anti-français et anti-occidental se répand de jour en jour et c’est dans ce contexte que le Burkina Faso a expulsé deux correspondantes des quotidiens « Le Monde » et « Libération ». Ces médias n'arrivent plus à manipuler les Africains. D'ailleurs, RFI et France 24 ont souvent été suspendus et toujours pour les mêmes raisons, à savoir, la propagation de fausses informations, par exemple en RDC lors des dernières élections présidentielles, ou encore même en Côte d'Ivoire.

Les médias français ou occidentaux n'ont plus aucune emprise en Afrique et les ingérences occidentales dans les affaires intérieures des pays africains sont de plus en plus contestées par les gouvernements et les citoyens africains.

Philippe Hugon, reporter de guerre et Luc Michel, géopoliticien, interviennent sur ce sujet.

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