Négociations Iran–États-Unis : qui sont les trois grands saboteurs ?
(last modified Mon, 05 May 2025 04:07:25 GMT )
May 05, 2025 04:07 UTC
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Pars Today – Dès le lancement des négociations nucléaires indirectes Iran/États-Unis, le risque de blocages ou de ruptures était attendu. En effet, au-delà du passé marqué par les promesses non tenues et la méfiance envers les États-Unis, plusieurs forces puissantes et organisées s’emploient activement à empêcher l’Iran de parvenir à un accord favorable.

Les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire iranien ont débuté le 12 avril dernier. Les deuxième et troisième séries de pourparlers ont ensuite eu lieu les 19 et 26 avril.

Le quatrième round des négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis était prévu pour le samedi 3 mai 2025. Cependant, le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr ben Hamad Al Busaidi, a annoncé que ces discussions avaient été reportées à une autre date en raison de problèmes logistiques.

Ces dernières semaines, les négociations entre l'Iran et les États-Unis, qui devaient se dérouler à Rome, ont été reportées. Ce retard survient alors même que, malgré leurs déclarations de vouloir revenir à l'accord nucléaire, les États-Unis ont décidé d'imposer des sanctions contre sept entités iraniennes actives dans les secteurs du pétrole et de la pétrochimie.

De tels comportements contradictoires montrent clairement qu'il est difficile de faire confiance à la bonne foi de la partie américaine. Dans ce contexte, trois principaux courants travaillent activement à saboter les négociations :

- tout d'abord, il y a une coalition inattendue entre certains démocrates américains et les faucons de l'époque Trump, comme Pompeo et Bolton, qui ne veulent pas qu'un succès diplomatique soit attribué à l’administration rivale ;

- ensuite, ce sont les pays européens, notamment la France, qui, se sentant mis à l'écart, tentent parfois de déstabiliser les négociations avec des déclarations partiales, comme l'allégation selon laquelle l'Iran serait proche de se doter de l'arme nucléaire ;

- et enfin, il y a le régime sioniste et son large réseau médiatique, qui, à travers des chaînes comme Iran International et des figures comme les monarchistes, œuvrent constamment pour entretenir un climat hostile aux négociations.

Dans de telles conditions, la seule stratégie efficace est celle tracée par le Leader de la Révolution islamique : mener les négociations de manière intelligente tout en restant fidèle aux principes, éviter un optimisme excessif envers l'autre partie, et en même temps s'appuyer sur les capacités internes.