Jun 03, 2023 13:37 UTC
  • La police affronte les manifestants près de la résidence de Netanyahu

Les forces israéliennes ont affronté des manifestants qui s’étaient rassemblés près de la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour exprimer leur colère face à son projet controversé de réforme judiciaire.

Elles ont arrêté un total de 17 personnes vendredi soir 2 juin, dont trois ont été détenues à proximité de la résidence privée de Netanyahu et 14 autres à l’extérieur des postes de police.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on peut voir les forces de sécurité en train d’expulser de force les manifestants de la zone, de les bousculer et de les battre.

« Les policiers agissent avec une violence féroce », a déclaré un manifestant.

Le groupe « Résistance à la dictature », qui a organisé la manifestation, a déclaré : « La violence de la police… convient aux régimes dictatoriaux. »

« La tentative de réprimer violemment la manifestation ne réussira pas. Si le coup d’État se concrétise, la violence policière contre ceux qui protestent contre le gouvernement sera routinière », a-t-il déclaré.

Netanyahu a cherché à accorder plus d’influence au cabinet extrémiste du régime dans le processus de sélection des juges de la Cour suprême, tout en cherchant à donner aux politiciens et à la Knesset (Parlement israélien) les moyens d’annuler les décisions de la Cour.

L’introduction des réformes controversées en janvier a déclenché des mois de manifestations anti-Netanyahu sans précédent, les critiques décrivant le plan comme une menace pour l’indépendance des tribunaux par le Premier ministre, qui est jugé pour corruption.

Face à une pression publique écrasante, Netanyahu a affirmé fin mars qu’il suspendrait le projet et engagerait des pourparlers avec l’opposition.

Le cabinet extrémiste du régime israélien s’est toutefois engagé à poursuivre le plan de refonte.

Plusieurs dirigeants israéliens ont averti que l’entité faisait face à un « véritable danger » alors que des manifestations consécutives ont frappé des villes au milieu de divisions amères sur la direction extrémiste du régime.

Mots clés