Pars Today
Al-Wefaq, le plus grand parti chiite de l’opposition de Bahreïn, a publié ce lundi un communiqué stipulant que l’année 2017 a été la plus meurtrière et la plus oppressive pour le pays.
La situation des prisonniers politiques bahreïnis dans la prison centrale de Jaw reste déplorable.
Pour Al-Wefaq, la nouvelle condamnation du chef de ce mouvement traduit la dégradation de la situation politique, diplomatique et juridique de ce pays.
À Bahreïn, les forces de sécurité répriment une manifestation des habitants d’al-Diraz descendues dans la rue pour dénoncer la condamnation à mort de six Bahreïnis.
Selon une source bahreïnie, un nombre de prisonniers politiques a été condamné à la prison ferme et à la peine de mort par un tribunal militaire.
La coalition des jeunes de la révolution du 14 février de Bahreïn a affirmé que le peuple bahreïni faisait toujours partie de l’axe de la Résistance et qu’il était contre la normalisation de relations avec le régime d’Israël.
Le fait que la cause palestinienne et la question d’al-Qods redeviennent centrales dans le monde arabo-musulman est un coup dur pour la nouvelle ligne politique suivie par certains pays du golfe Persique, dont Bahreïn.
Le principal mouvement d’opposition à Bahreïn, Al-Wifaq et les mouvements de la résistance palestiniens, le Hamas et le Jihad islamique ont dit non à la visite de la délégation bahreïnie en visite à Tel-Aviv.
Sous pression des instances internationales, l’Ayatollah Issa Qassem, assigné à résidence, a enfin pu avoir accès à l’hôpital.
Dans un communiqué publié ce jeudi 30 novembre, les oulémas de Bahreïn ont exhorté le peuple à se mobiliser contre l’assignation à domicile du plus haut dignitaire du pays, le cheikh Issa Qassem.