Mali: le français n’est plus la langue officielle
(last modified Sun, 06 Aug 2023 14:24:00 GMT )
Aug 06, 2023 14:24 UTC
  • Mali: le français n’est plus la langue officielle

Après l'adoption de la nouvelle Constitution par référendum au Mali, le président de transition, Assimi Goïta a promulgué samedi la nouvelle loi dans laquelle le français n’est plus considéré comme une langue officielle, mais uniquement langue de travail.

Dans ce nouveau texte, adopté par 96,91% des voix, les langues nationales deviennent langues officielles.

La promulgation de la nouvelle constitution par le président de transition intervient après la proclamation vendredi des résultats définitifs du référendum portant sur le nouveau projet de constitution par la cour constitutionnelle.

Ainsi, le français n’est plus la langue officielle du Mali, comme indiqué dans la Constitution de 1992, il devient uniquement langue de travail. « Les langues nationales sont les langues officielles du Mali », selon l’article 31 de la nouvelle constitution.

En promulguant la nouvelle Constitution issue du référendum du 18 juin dernier, le colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali, a annoncé un nouveau départ pour le pays, porté par des changements de fond dans le nouveau texte.

Parmi les changements majeurs apportés par la nouvelle constitution, figure la relégation de la langue française de « langue officielle » à « langue de travail uniquement ».

Selon l’article 31 de la nouvelle constitution, « Les langues nationales sont les langues officielles du Mali » et « Le français est la langue de travail ».

Le colonel Assimi Goïta, a annoncé « la naissance de la 4e République du Mali », qui s’oriente, avec sa nouvelle Constitution, vers « une économie forte au service de la satisfaction des besoins des citoyens ».

« Il s'agira, comme nous l'avons déjà commencé, de mettre en place les conditions d'une croissance économique interne qui se fondera sur les nouvelles technologies ainsi que sur une industrie des transformations de nos ressources naturelles en tenant compte des opportunités de la transition énergétique. », a souligné le colonel Assimi Goïta.