Les talibans font saigner la CIA!
N'est-ce pas que les talibans donnent l'impression d'agir suivant un plan préétabli qui ne correspond pas forcémenta vec celui de la CIA qui comptait sur leur fuite précipité pour pousser le pays dans les affres de la guerre civile, et installer aux portes de l'Iran, ce "Daech-K", rien que pour déstabiliser les 1000 kms de frontières communes irano-afghanes?
Puis cette histroire du pseudo "résistance de Panchir" qui a tout sauf de la Résistance et qui est mené par un élève des écoles US/OTAN, le dénommé Ahmad Massoud, d'origine tadjik certes mais qui se la coule douce avec les proches de Ghani dans leur asile tadjik tout en prêchant la lutte anti taliban et voir un régime décentralisé , façon de préparer le démembrement de l'Afghanistan, ce pays stratégique où l'Iran, la Russie et la Chine se croisent pour barrer la route à l'Empire? LE dernier coup anti US des talibans?
Cité par al-Mayadeen, les taliban ont annoncé samedi soir que le chef du groupe terroriste de Daech, Abou Omar Khorasani, avait été tué en Afghanistan. Un porte-parole des Talibans a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que Daech n'était pas présent en Afghanistan comme en Syrie et en Irak, mais qu’un certain nombre de citoyens afghans auraient rejoint le groupuscule terroriste de Daech.
Selon lui, des efforts ont été déployés pour empêcher les activités de Daech ; ce groupe n'a pas de soutien populaire et ne peut donc pas constituer une menace ou un danger. Il est à rappeler que Daech a revendiqué les récents attentats à la bombe contre les taliban à Jalalabad. Le site Internet Amaq affilié à Daech prétend qu'environ 35 membres des taliban ont été tués dans les attaques.
Après avoir annoncé sa présence en Afghanistan, Daech a choisi Nangarhar comme capitale. Dans le dernier cas, les forces aériennes de l’armée américaine ont mené une frappe aérienne à Nangarhar, affirmant avoir tué le cerveau d'un attentat suicide meurtrier de Daech à l'aéroport de Kaboul. L'attaque a eu lieu lors d'une évacuation de Kaboul dirigée par les États-Unis lors de laquelle 200 personnes, dont 13 soldats américains, ont été tuées.
L'élimination du pion de la CIA et chef de DAech-K a provoqué la colère du Pentagone : Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a prétendu lors d'une conférence de presse que l’armée de l’air américaine n'avait pas besoin de l'autorisation des taliban pour mener des attaques terroristes en Afghanistan.Interrogé par des journalistes si Washington reconnaît l'espace aérien de l'Afghanistan comme un espace aérien des taliban et qu’il a besoin de la coordination ou de l'aval desTalliban pour mener des frappes aériennes contre les terroristes en Afghanistan, il a répondu : « Actuellement, il n'est pas nécessaire que les Taliban nous l’autorisent ». Le porte-parole du Pentagone a déclaré: « Nous conservons toute l'autorité nécessaire pour mener des opérations antiterroristes dans cette région et nous sommes convaincus que nous serons en mesure de maintenir nos capacités à l'avenir. »
Et de préciser : « Sans commenter les détails et les règles des frappes aériennes, je dois dire qu'il n'est pas nécessaire de se coordonner avec les taliban à l’heure actuelle, et je n’imagine pas que nous ayons besoin de nous coordonner avec ce groupe à l’avenir pour mener les opérations antiterroristes dans la région », a déclaré Kirby. Interrogé sur une éventuelle destruction des drones américains par les Taliban, il a déclaré : « En général, je dis que dans toute opération, tous les facteurs sont pris en compte pour protéger nos forces, et ce principe ne changera pas en Afghanistan. »
Auparavant, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les États-Unis ne faisaient pas confiance aux taliban et qu'ils n'étaient pas les amis des États-Unis.
En réponse à ce défi inattendu et menaçant, les talibans ont mis en place une unité de forces spéciales chargée de maintenir la cohésion du commandement. Cette « unité rouge » se distinguait des autres par sa discipline et son entraînement militaires avancés. Or cette force rouge est rapidement devenue un élément essentiel de la lutte du groupe afghan pour contrer les menaces fomentées par Daech en Afghanistan. À l'été 2015, des images ont été publiées sur les réseaux sociaux montrant des membres de l'Armée rouge s'entraînant durement tout en portant des uniformes similaires à ceux des forces spéciales occidentales. L'Unité rouge se compose de plusieurs équipes de 300 à 350 personnes dont les membres sont sélectionnés par les commandants sur le terrain en fonction de leur discipline, de leur engagement et de leurs performances. Chaque équipe est responsable d'une province spécifique. En cas d'urgence, les équipes travaillent ensemble pour couvrir des zones de plusieurs provinces.