Soleimani: "Trump/Pompeo le paieront"
Lors d’une cérémonie organisée en ce lundi 3 janvier à Téhéran, à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort en martyr du général Qassem Soleimani, ancien commandant de la force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le président iranien Ebrahim Raïssi a fait allusion à l’initiative du leadership de la Révolution de parler avec une grande clairvoyance de « l’école de Hâdj Qassem Soleimani ».
« Le Leader a présenté Hâdj Qassem, pas comme un individu, mais en tant qu’une culture, une voie et une école », a affirmé Ebrahim Raïssi. « Et l’école de Soleimani survivra malgré la terreur et les missiles », a affirmé le président Raïssi, ajoutant que l’école de Hâdj Qassem est « le prolongement de celle de l’Imam Khomeiny, le fondateur de la Révolution (Que son âme repose au paradis) et de l’Imam Khamenei (Leader de la Révolution islamique ».
« Hâdj Qassem croyait du fond du cœur que “nous le pouvons” ; dans la logique de Hâdj Qassem, il n’y avait aucune place pour des excuses du genre : “ cela n’est pas possible”, “il y a des obstacles et nous devons faire des compromis d’une manière ou d’une autre”. La résistance, l’art de connaître l’ennemi et de combattre l’ennemi avec zèle, tout cela constituait les principes de base de l’école de Hâdj Qassem. Il a su agir en s’imposant comme une école, une cause sublime.
Le général Soleimani était certes une figure militaire, mais il ne devait pas être considéré uniquement comme une figure militaire de haut rang. Évidemment, il maîtrisait l’art de reconquérir les terres occupées, mais Dieu lui avait accordé un art encore plus important ; celui de conquérir les cœurs ».
Et l’Ayatollah Raïssi d’ajouter : « Le martyr Soleimani était un grand commandant et stratège qui veillait à ne pas créer de dichotomie entre la diplomatie et la réalité dominant sur le terrain ; il était un diplomate puissant et un diplomate de terrain qui a brillé dans les deux domaines. Il était un commandant révolutionnaire et non-factionnel dont le premier souci était de libérer l’islam et les musulmans, de contrer le mal et la corruption. Soleimani s’était fixé comme objectif de défendre chiites, sunnites, Palestiniens, Libanais, Yéménites, yézidis, chrétiens, bref les fidèles de toutes les religions abrahamiques. Son souci était de savoir comment éliminer l’ennemi de la région et comment libérer la région. »
Raïssi a par la suite fait allusion à une faculté très particulière chez le martyr Soleimani, à savoir, « créer de nouveaux potentiels au sein du monde musulman ». « Hâdj Qassem était un homme de terrain, parce qu’il en avait la force. Il a su inciter les jeunes générations au Yémen, en Irak et en Syrie, à suivre cet exemple pour défendre la religion et leur patrie. L’élimination des daechistes et la victoire de l’axe de la Résistance dans la région étaient en fait le fruit des efforts d Hadj Qassem ».
Et le président Raïssi d’ajouter : « L’ennemi était inquiet à cause du Hezbollah ; mais nous avons vu que le courant de Hezbollah et l’axe de la Résistance s’est multiplié et élargi. C’est ce qu’on appelle “une connaissance du potentiel” ; il faut le connaître, il faut savoir en profiter contre l’Arrogance mondiale. Il faut savoir mettre à profit ces potentiels avec courage et détermination sur le terrain. »