Abou Dhabi: Et le lundi 7 février?!
(last modified Sat, 05 Feb 2022 11:21:52 GMT )
Feb 05, 2022 11:21 UTC
  • Abou Dhabi: Et le lundi 7 février?!

Le jeudi 3 février, à peine quelques heures après que la Résistance irakienne eut jeté une méga pavée dans le marre de l’axe US/Israël en envoyant un essaim composé de quatre drones « Loitering munition » prendre d’assaut les « sites sensibles » à Mussafah, au large d’Abou Dhabi et ce,

pour la quatrième fois consécutive depuis le 17 janvier, marquant ainsi l’ouverture d’un second front balistique à l’ouest des Émirats quitte à reproduire le même schéma de multifrontisme avec lequel l’entité est aux prises sans que son armée de l’Air composée pourtant de centaines de chasseurs 4e et 5e génération soit capable d’y changer quoi que ce soit, le ministre israélien de la Guerre a atterrit presque en catimini à Manama à bord d’un avion de chasse ultra barricadé moins pour signer au siège de la Ve flotte US des accords militaires avec les Khalifa y compris celle, dixit la presse atlantiste, portant sur la création d’une base navale à 200 km des côtes iraniennes puisque cela fait longtemps que Bahreïn est une base US/Israël contre la Résistance, que pour dresser un catastrophique constat  :

La première étape des manœuvres navales dites « IMX 2022 » où l’US Navy et ses sous-fifres, y compris Israël cherchent depuis le 31 janvier à tester leurs capacités de commande et de contrôle en réseau, a lamentablement échoué ! En effet ces 50 navires issus de 60 pays différents dont certains ne disposant même de force navale mais présents tout de même à titre de figurine, navires censés d’ici fin février « imiter » en mer Rouge, près du détroit de Bab el-Mandeb, tout comme en mer d’Oman et dans le Nord de l’océan Indien, le concept « Warefare centric Network (BOA)» impeccablement manifesté par la Résistance à travers ses quatre dernières opérations au large des Émirats, se trouvent à des milliers d’années de la lumière de ce qu’il faudrait, pour que l’axe US/Israël puisse rivaliser avec la capacité de « synchronisation » et d’« hybridation » de celle-ci.

Entre le 17 janvier et le 3 février, ce BOA de la Résistance a défini une zone d’opérations de quelque 4 671 km entre le Yémen et l’Irak en termes de prolongation terrestre mais qui passe par les Émirats des Zayed et ce, sans compter trois principales mer et océan qui l’entourent à savoir la mer Rouge, l’océan Indien et mer d’Oman. C’est sur cette immense contrée amphibie que les combinaisons drones Samad-3-missile de croisière Qods-1-missile balistique Zolfaghar, ont accompli quatre coups quasi sans faute à la faveur d’une DCA US intégrée incapable  à synchroniser l’interception puis à hybrider la riposte antimissile.

La chronologie de la réaction du camp d’en face prouve d’ailleurs  ce malaise illustré par une nette détérioration de la fonction anti missile au file des frappes : Le 17 février aucun des radar d'interceptions que ce soit de Patriot ou de THAAD ou de Pantsir n'ont réagi au cocktail missile-drone de la Résistance et si le 24 janvier, 10 des 48 missiles intercepteurs THAAD déployés à al-Dhafra ont été tirés pour ne réussir qu’à intercepter deux Zolfaghar, toujours à en croire les Américains, le 31 janvier par contre, les THAAD se sont carrément tus comme dépassés littéralement par un cocktail comportant davantage de missiles que de drones. Visiblement la Résistance avait mis à l'épreuve la rigueur des radars US qui rappelons le sert de base à tout l'édifice de la DCA occidentale ce qui  a aidé au succès de la troisième frappe qui a visé outre les aéroports de Dubaï et d'Abou Dhabi, le site de MAR Abou Dhabi, un chantier de construction des navires entre autres israéliens par les Allemands. Or cette atonie de la DCA made in US s’est aggravée encore plus quand le 1er février, quand les drones irakiens se sont ralliés à la fête et partis de la frontière irako-saoudienne et donc du nord-ouest des Émirats et pas de l’ouest ( comme pour le cas des frappes depuis le Yémen), se sont mis à tonner et à s’abattre sur les côtes émiraties au terme d’un trajet de plus 1800 km. Quelle conclusion à en tirer ?

La DCA dite intégrée US/Israël/OTAN souffre visiblement d’un grave déficit « directionnel », et ses radars ne fonctionnant pas que suivant une logique sectorielle, et devenant totalement confus quand l’angle d’attaque tend à être circulaire. Au fait, une combinaison drone-missile mettrait à profit cette grave faille tendant à créer des plans d’attaque croisés, à briser la logique sectorielle des radars, à mis KO la capacité d'interception adverse. Que les drones et les missiles viennent du Yémen ou de l'Irak 

. Jeudi 3 février, c’était de ce terrifiant constat que Gantz était venu s’entretenir avec le commandant en chef de la Ve flotte, l'amiral Cooper, lui faisant sans doute part de ses craintes de n’avoir aucune autre solution que d’entraîner la bataille balistique à la mer, alors même que les Émiratis, complètement dépassés par tout ce qui se prépare dans leur dos, frappaient encore à telle ou telle porte pour se procurer des DCA unidirectionnelles !

Ainsi jeudi l’entité arnaqueuse sioniste a-t-elle fait savoir par presse interposée avoir donné son feu vert à la livraison aux Émirats de radars du système balistique Arrow, baptisé Green Pine, ELM-2080 et ELM-2080S, radar à semi conducteurs sectorielles à réseau actif et à balayage électronique en prétendant qu’ils peuvent « détecter de manière autonome et suivre simultanément des dizaines de missiles balistiques tactiques (TBM) depuis de longues distances », sans souffler mot sur la logique rectangulaire d’interception qui les rends mortelles pour un Abou Dhabi ou un Dubaï sous le feu des combinaisons missiles-drones.

Israel Defense a même poussé le culot juqu’à dire que ces radars, Israël les implantes aux Émirats pour se prémunir contre les missiles iraniens ou dit plus clairement, se servant des Émirats à titre de bouclier. Et que faisait Gantz ? Émiratiser Bahreïn : même DCA bidon, même promesse de protection mensongère, même business d’armes et tout ceci sur fond d’annonce par le Pentagone de l’arrivée de nouveaux missiles interpréteurs THAAD en Arabie pour un montant de 23.7 millions de dollars ou du déploiement de l’USS Cole au large d’Abou Dhabi, un destroyer qui après avoir été mortellement attaquée en 2000 à Aden ne s’en est jamais remis…Mais ces pièces de la DCA contribueront ils à renforcer la « défense golfienne » tant qu’elles ne seront capables d’agir en synchronie ?

De ceci personne n’a parlé ni aux Khalifa ni aux Zayed, l’essentiel étant de les dépouiller autant que faire se peut. Même en plein exercice « IMX 2022 », le black out se poursuit au grand dam des sous-fifres golfiens de Washington : aucun communiqué ne souligne par exemple la totale défaite des unités US participant à faire voler les « 80 drones y participant » ensemble et à synchroniser leur mission. Certes les prétentions à laser (drones à lasr, DCA à laser, navire à laser…) fusent de partout mais IMX 2022 où l’objectif, loin d’être militaire, consiste à faire côtoyer Israël avec les États non normalisés est un échec total : Et pourquoi ?

Les participants commencent à comprendre qu’en mer Rouge où l’axe US/Israël veut couper le corridor maritime anti sanctions de la Résistance, il y a bien plus que des drones, ou des missiles ou encore des mines et des bateaux kamikaze. Et cette perception ils l’ont depuis que le navire-espion Rawabi battant le pavillon émirati a été saisie par Ansarallah. Qu’il y a d’autres qui fait de la mer Rouge, un théâtre de combat fort risqué par Américains et Israéliens et leurs alliés ? Bavar-2 par exemple, un bateau-oiseau avec une vitesse de 185 km/h (100 nœuds) et une altitude de vol habituelle jusqu'à 5 mètres. Un "Flying boat" comme aime tant la logique hybride de la Résistance, un type d'appareil amphibie qui, en plus de la capacité d'atterrir et de décoller de l'eau, avec sa conception spéciale a également utilisé le phénomène d'effet de surface, ce qui augmente ses capacités. Il a la capacité que dans n'importe quelle partie de la mer, peut être le point de départ de la mission et si nécessaire, il peut atterrir dans n'importe quelle zone et se cacher de la vue de la côte. 

Appareil de reconnaissance, Bavar-2 est aussi un gambit d'attaque aux missiles, qui fileraient devant, pour acquérir des données de ciblage sur les navires de guerre ennemi relayant ces informations à des bateaux lance-missiles rapides. Les patrouilleurs rapides de la Résistance pourraient alors rapidement atteindre la portée de tir maximale tout en voyageant à soixante-dix nœuds pour lancer leurs deux missiles de croisière Nasr-1 puis s'enfuir pour éviter les représailles. C’est le BOA à l’état pur… Gantz aurait dû le dire à l’Américain Cooper.

 

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