Guerre des nerfs d’Israël contre la Résistance

Israël s’est, ces jours-ci, tourné vers une guerre des nerfs contre la Résistance pour cacher ses craintes sur les menaces successives des groupes de résistance dans la région.

Dans ce même cadre, les sionistes ont pris des mesures dans la région, d’autant plus qu’ils ont peur des menaces croissantes de l’axe de la Résistance et des actions de représailles des groupes palestiniens et libanaise. 

Israël lance une guerre des nerfs contre la Résistance pour dissimuler ses craintes quant aux menaces qui pèsent sur la région et les actions de représailles des groupes palestiniens et libanais.

Une guerre des nerfs et médiatique est un moyen de porter atteinte à l’axe de la Résistance.

Manœuvre de deux jours dans la bande de Gaza

Dimanche, l'armée israélienne a annoncé qu'elle organiserait une manœuvre autour de la bande de Gaza les 13 et 14 juin. La manœuvre a eu lieu aux frontières sud de la bande de Gaza. Les médias israéliens ont prétendu que le mouvement du Jihad islamique palestinien avait l'intention de tirer des missiles vers les territoires occupés en réponse aux assassinats à Jénine en Cisjordanie.

La peur des responsables israéliens face au mouvement du Jihad islamique palestinien a incité Tsahal à tenir une manœuvre de deux jours dans le sud de la bande de Gaza.

Il y a deux mois, l'armée israélienne a organisé une vaste manœuvre terrestre et aérienne d'un mois autour de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.

Menaces de Kochavi contre le Liban

Le chef de l'état-major de l'armée israélienne, Aviv Kochavi, a menacé le Liban d’une attaque lourde et irréparable.

Ces menaces coïncident avec celles du Hezbollah libanais qui a mis le régime sioniste en garde contre l’exploitation des champs énergétiques libanais en Méditerranée. 

Israël appelle ses citoyens à éviter de voyager en Turquie

La guerre des nerfs et le projet d’iranphobie d’Israël ne s’arrête pas là ; le ministère israélien des Affaires étrangères a dans ce sens conseillé aux Israéliens de ne pas se rendre en Turquie. Ces recommandations s'articulent toutes autour d'un axe : le voyage en Turquie est associé au risque d'assassinat ou d'enlèvement par l'Iran, des actions menées par des membres de l'Axe de la Résistance. Une telle approche hostile vise à établir une atmosphère anti-iranienne, mais cela relève de la même peur que les sionistes ont de l’axe de la Résistance et de ses membres.

De tout ce qui précède, on peut conclure que les  israéliens ont de plus en plus peur des capacités militaires de la Résistance et du déploiement de ses forces aux frontières communes. Et pour échapper à cette crainte et à un nouvel affrontement avec les groupes palestiniens et libanais, ils ont recours à une guerre psychologique dans le vain espoir d’affaiblir les groupes de la Résistance.

Cette peur s’est manifestée dans la marche des drapeaux, où les sionistes ont tenté de se montrer préparés à la guerre avec les Gazaouis. Mais qu’en pratique, ils n'ont pas intérêt à combattre l'Axe de la résistance.