Cyber-guerre: Israël perd le monopole
La récente cyber-attaque contre l’occupation sioniste a révélé l’écart intolérable entre les capacités défensives pour protéger les infrastructures informatiques vitales et assurer la sécurité de simples citoyens Israéliens ; ce qui a entraîné l’indignation des cercles sionistes, avertissant qu’à défaut d’y remédier, la cyber-menace croissante de l’Iran infligera d'énormes pertes économiques et sécuritaires, rapporte le site d’information Arabi21.
Se référant à un article sur le site Web de Channel 12, Arabi21 a ajouté que « les Israéliens ordinaires, les petites et moyennes entreprises, les autorités municipales et les organisations de la société civile sont tous exposés quotidiennement à des tentatives d'attaques de rançongiciels, au piratage d'e-mails et d'ordinateurs, à de nombreux dommages, mais aussi à la saisie des bases de données sensibles relatives à ses activités, alors que les systèmes de défense sont quasiment absents et les Israéliens ou les petites entreprises sont laissées à leur sort pour faire face à ces attaques ».
D’ailleurs, il est devenu clair que le cyber-espace s'est transformé en un nouveau front de combat maîtrisé par les parties hostiles à l’entité sioniste, qu'il s'agisse de pays spécifiques ou d'organisations armées, ils disposent d'énormes capacités techniques qui vont au-delà des mesures défensives israéliennes, ce qui causerait des dommages sécuritaires, militaires et économiques au régime de Tel-Aviv, comme l'ont récemment révélé des rapports israéliens.
Dans le même temps, les forces de Résistance palestiniennes ont utilisé cet espace dangereux pour tenter de traquer les soldats de l'occupation d'une part, de les attirer et de connaître leurs plans militaires d'autre part ; ce qui a incité la direction de l'armée d'occupation à imposer des restrictions strictes à ses soldats en ce qui concerne l’utilisation de leurs téléphones portables, par crainte de fuite d’informations militaires et de renseignements sensibles.
Quant aux pays hostiles au régime sioniste, ils l’ont ciblé avec de puissantes cyber-attaques des infrastructures telles que l'eau, l'électricité, le gaz et les raffineries de pétrole, ce qui laisse à son tour des effets dangereux sur la conduite quotidienne des affaires du gouvernement. En effet, ce front est aussi dangereux que les fronts terrestre, maritime et aérien, et pourrait l’être davantage, si les partis anti-occupation mettent ciblent des installations militaires sensibles par leurs cyber-attaques.