Guerre : Israël n'a aucune chance!

Alors que les responsables israéliens reconnaissent en personne l'impuissance du régime à entrer dans un autre face-à-face avec la Résistance, les médias américains reconnaissent la croissance de la puissance militaire de la RII, surtout dans le domaine de fabrication de drones haute de gamme.

Selon l’ancien chef du Shin Bet, Israël n'est pas actuellement prêt à entrer dans une autre guerre à l'avenir.

En réaction au rapport du contrôleur de l'« Etat », lié au régime de Tel-Aviv, qui comprend de sévères critiques sur la façon dont la police et le Shin Bet ont fonctionné lors de la guerre de 12 jours en 2021 à Gaza, ainsi que sur les conflits urbains éclatés l'année dernière dans les territoires occupés, l’ancien chef du service de sécurité intérieur du régime sioniste, Ilan Lotan, reconnait que Tel-Aviv n’est pas prêt à entrer dans une guerre. 

Lotan a écrit dans une note à Maariv que les événements et les conflits de mai 2021,  accompagnés de la guerre de 12 jours à Gaza, ont surpris Shin Bet et que la détérioration de la situation était telle que personne ne l'avait prédit.

Selon Lotan, le titre du rapport de celui qui a préparé le rapport aurait dû être un « échec de l'Etat d'Israël sur tous les systèmes ». Ce n'est qu'en août 2018 qu'un autre rapport du « Contrôleur de l’Etat » a été publié sur la manière dont le régime de Tel-Aviv et la police traitent le problème des armes dispersées dans la communauté arabe, qui, comme les rapports précédents, a été ignoré.  

Ayant réagi à l'accusation proférée contre le Shin Bet de ne pas contrôler quotidiennement les conditions internes des territoires occupés, il a poursuivi en soulignant : « Shin Bet agit dans le cadre de son autorité, ce qui comprend la prise en charge de la sécurité du peuple israélien. Ce qui est mentionné dans ce rapport n'est pas nouveau. Le point de distinction entre les affaires nationales et les actions criminelles est très sensible, de sorte que le niveau de coopération entre le Shabak et la police a augmenté, mais il est loin de ses conditions idéales. En réaction à une autre critique, selon laquelle « le Shin Bet n'opère pas au quotidien avec les citoyens d'Israël », l’ancien chef du Shin Bet a répondu : « Ce n'est pas vrai. Le Shin Bet opère dans le cadre de son mandat et de la loi pour les citoyens israéliens, pour lutter contre le terrorisme et l'espionnage. Il n'est pas impliqué dans les affaires criminelles. »

La guerre arrive bientôt

Ilan Lotan s’est ensuite exprimé sur la possibilité d'un grave conflit, similaires à celui qui s'est produit en mai 2021 : « Nous aurons certainement une autre campagne ou guerre. Dans la prochaine campagne ou guerre, nous aurons une arène interne, dont l'intensité est déjà un film complètement différent. Israël est-il prêt pour cette arène ? Je ne pense pas. ????

Le rapport de mercredi dernier du soi-disant « contrôleur de l’Etat » du régime de Tel-Aviv sur la performance de la police et des institutions de sécurité israéliennes face aux conflits de mai 2021 et à la guerre de 12 jours à Gaza, a suscité de vives critiques de la part des organisations militaires et de renseignement.

La guerre de 12 jours à Gaza a semé le doute et la peur aux sein des autorités du régime. Selon l'ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, ces conflits mettront en danger l'existence d’Israël s’ils ne sont pas maîtrisés.

« L'Iran est de plus en plus actif dans l'exportation de drones », a fait remarquer au New York Times Seth Franzman, un spécialiste israélien de la défense. « Que de nouveaux drones comme Mohajer 6 soient aperçus dans des régions comme la Corne de l'Afrique montre que les pays voient ces drones comme un moyen de changer la donne. »

Alors que les responsables israéliens reconnaissent leur faiblesse face à l’axe de la Résistance, les médias américains reconnaissent la croissance de la puissance militaire de la RII, surtout dans le domaine de fabrication des drones de haute de gamme.

« Les drones iraniens ont une puissance incroyable alors qu'ils sont moins chers que les autres modèles sur le marché et que leurs progrès sont en augmentation », a ajouté Franzman. 

L'Iran a commencé à construire des drones depuis 1980 pendant la guerre imposée par l'Irak. Le journal américain écrit que malgré les sanctions paralysantes contre l’Iran, sous prétexte de problèmes nucléaires et de missiles, Téhéran a réussi à construire une importante collection de drones militaires à des fins de reconnaissance et d'attaque.

Le programme de fabrication de drones en Iran est ces dernières années devenu l'une des principales préoccupations d'Israël et des États-Unis, au point qu’un certain nombre des responsables américains ont déclaré qu’en raison de la puissance des drones iraniens, les États-Unis ont ces derniers mois perdu leur supériorité aérienne au Moyen-Orient.

L'embargo sur les armes des Nations Unies pour empêcher l'achat et la vente d'armes par l'Iran a expiré en 2020. Washington s'est vivement opposé à cette décision et a demandé sa prolongation.