Les soldats sionistes gazés!
C’est une nouvelle arme tactique : après avoir inauguré les M-16 puis les armes automatique ou encore des bombes à fragmentation qui ont fait à Ramallah le 4 septembre le malheur des patrouilles israéliennes et ce, après que dans la vallée du Jourdain,
zone militaire la plus secrète de l’entité, un commando palestinien a mené une opération éclair contre un bus bourré de soldats de brigade Golani, voici l’armée nationale palestinienne pilotée depuis Jénine s’en prendre à des bases israéliennes non pas à coup de mitraillettes mais à coup de bombes !
Des bombes à fragmentation déjà testées le 4 septembre à Ramallah et que la presse sioniste décrit comme étant des cocktail Molotov, ont ainsi été lancés contre une tour de surveillance israélienne en Cisjordanie le faisant partir en fumée ! L’attaque a eu lieu à al-Khalil, seule localité où il n’y a pas eu d’attaque anti armée sioniste ces derniers jours. Al-Watan qui rapporte l’information fait état d'un bilan de blessés important dans les rangs des soldats sionistes sans oser parler des morts : « Les soldats sont brûlés et asphyxiés entre autres... ».
Les Palestiniens commencent-ils à utiliser les moyens qu’Israël a utilisés pendant des années contre eux ? Il y a quelques semaines, un drone a réussi à pénétrer à l’aéroport de Tel-Aviv et à atterrir sur une des pistes alors qu’il transportait de la substance chimique. Tout est désormais possible alors que l’armée sioniste craint la Cisjordanie et compte y faire remplacer ses soldats par des drones à Jénine et Naplouse… La Cisjordanie « perdue » ?
L'augmentation des opérations des groupes de résistance palestiniens et la possibilité d’éclatement d’une nouvelle Intifada palestinienne en Cisjordanie ont été parmi les sujets les plus importants abordés par les hauts responsables politiques et sécuritaires américains et israéliens lors de leurs dernières discussions dans les territoires occupés la semaine dernière.
Tout porte à croire qu’une nouvelle phase d’opérations anti-israéliennes des cellules de la Résistance palestinienne en Cisjordanie provoque de jour en jour les inquiétudes des hauts responsables israéliens en Cisjordanie. Du point de vue de nombreux analystes et experts du territoire occupé, la situation en Cisjordanie se rapproche des conditions d'avant le début des première et deuxième intifadas palestiniennes. Pourtant, le régime de Tel-Aviv n’a jusque là fait rien de nécessaire pour faire face à la troisième vague de l’Intifada.
Entre-temps, la divulgation du contenu des récentes négociations secrètes entre les responsables de sécurité israéliens et l’envoyé spécial de la Maison Blanche dans les médias israéliens ont de plus en plus nourri les soucis en Palestine occupée. Mêmes, les autorités de la Maison Blanche n’ont pas pu caché leur inquiétude quant au danger d'une vague des protestations des Palestiniens en Cisjordanie, dans la mesure où cela les a poussé à appeler le cabinet de Yaïr Lapid à revenir sur sa politique en Cisjordanie.
À cet égard, la secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient, l'Américaine Barbara Leaf, a mis en garde contre la situation dangereuse dans les zones palestiniennes, en particulier en Cisjordanie, lors de son entrevue avec le chef du service de renseignement et de sécurité intérieure d’Israël, Ronen Bar, dont l'organisation est directement responsable de la collecte d'informations de la Résistance en Cisjordanie de la bande de Gaza.
L’opération « Épée de Qods » a créé une situation particulière dans laquelle la Résistance palestinienne est la partie qui est capable d’imposer sa dissuasion à ses adversaires.
Pendant cette rencontre, Ronen Bar a tenté de pointer du doigt les services de sécurité de l’Autorité autonome palestinienne en Cisjordanie et d’acquitter Israël au milieu de la crise sévissant dans les territoires occupés. Cependant, même ce haut gradé israélien a été contraint de reconnaître que la situation en Cisjordanie est bien pire qu'il n'y paraît.
Le chef du Service de renseignement et de sécurité intérieure d’Israël (Shin Bet), dont plusieurs forces ont été ces dernières semaines pris pour cible par les groupes de résistance palestiniens dans diverses villes de Cisjordanie, dont Naplouse, Jénine, Tubas, Ramallah et Al-Khalil, a prétendu qu'en cas d'escalade de tensions, l’expédition militaire d’Israël en Cisjordanie serait inéluctable.
Certes, le responsable sioniste a fini par reconnaître que la situation politique chaotique à l'intérieur des territoires occupés, en particulier à l’approche des cinquièmes législatives en octobre en Palestine occupé, était d’une certaine façon impliquée dans la crise en cours en Cisjordanie.
Barbara Leaf s'est ensuite rendu à Ramallah pour y rencontrer de hauts responsables de l'Autorité palestinienne et négocier avec le secrétaire général de l'OLP et le N°2 de l’Autorités autonome, le général Hossein al-Cheikh, et le chef de l'agence de renseignement de l'Autorité palestinienne, Majid Faraj. Tout en les accusant de négligence face aux groupes de résistance en Cisjordanie, elle a menacé que si la crise sécuritaire en Cisjordanie se poursuivait, l’administration Biden s'opposerait au plan de la reconnaissance d’un État indépendant palestinien au cours des prochaines réunions du Conseil de sécurité de l'ONU.
En dépit de la coopération régulière de l’Autorité autonome avec Israël dans le domaine de la poursuite et de l'arrestation des membres des groupes de résistance palestiniens en Cisjordanie, Barbara Leaf a refusé de rencontrer le chef de l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas, afin de montrer le mécontentement de la Maison Blanche des "actions perfides d'Abou-Mazen" et faire ainsi pression sur lui pour qu'il coopère davantage avec le régime sioniste sur la question de la Cisjordanie.
L'idéologie de la Résistance a porté ses fruits: de différents groupes palestiniens ont décidé de s'unir face au régime d'occupation israélienne. Il semble qu'Abou-Mazen est le grand perdant du jeu. Quoiqu'il se résignât toujours aux velléités d'Israël et de ses tenants occidentaux et qu'il ait tourné le dos aux Palestiniens, il ne bénéficie plus du soutien de l'Occident et n'est plus populaire parmi son propre peuple, dans la situation sensible en Cisjordanie.