Israël frappe Homs, l'armée syrienne riposte
Les raids aériens du régime israélien contre des cibles civiles dans la périphérie de la ville syrienne occidentale de Homs ont fait au moins trois blessés, marquant la dernière agression militaire de Tel-Aviv contre la nation arabe ravagée par la terreur.
Un responsable de l’armée syrienne a rapporté samedi matin 29 avril, que trois civils avaient été blessés lors de l'attaque israélienne contre la ville de Homs. La Défense aérienne de l'armée syrienne a détruit certains missiles tirés.
Un responsable militaire syrien a déclaré sous le sceau de l’anonymat à l'agence de presse syrienne SANA que « l’ennemi israélien a tiré des missiles samedi matin à environ 01h00 heure locale, vers la ville de Homs depuis la frontière libanaise. La Défense aérienne de l'armée a intercepté et détruit plusieurs missiles ».
L’attaque a fait trois blessés civils, une station-service, des réservoirs de carburant et des camions ont pris feu.
La chaîne de télévision Kan du régime sioniste a également confirmé l'attaque d’Israël contre Homs, ainsi que l'activation de la DCA syrienne pour contrer les missiles.
Un officiel de la sécurité syrienne a dit à Sputnik que les équipes d'ingénieurs s’étaient rendues dans la zone au sud de la ville de Homs dans le cadre d'une enquête.
Un autre reportage de la populaire station de radio syrienne Sham FM a en outre déclaré que des incendies avaient éclaté dans la périphérie sud de Homs à la suite des frappes israéliennes et que « des explosions successives ont retenti dans la région ».
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L’armée israélienne viole fréquemment la souveraineté territoriale de la Syrie.
Le 24 avril, les forces militaires du régime israélien ont également lancé une volée de 12 obus d'artillerie sur une zone à l'est du village syrien de Hader, qui se trouve dans le sous-district de Khan Arnabah, dans la province sud-ouest de Quneitra, près de la frontière avec le Golan occupé par Israël. Hauteurs.
Le 12 avril dernier, des avions de combat israéliens ont bombardé la ville de Homs et sa banlieue.
Le régime de Tel-Aviv cible souvent et sans discernement les installations civiles, industrielles et militaires de la Syrie. Les agressions aériennes du régime ont également ciblé des positions détenues par le groupe de résistance islamique basé au Liban, le Hezbollah, qui a joué un rôle clé en aidant l'armée syrienne à repousser et à débusquer les terroristes soutenus par l'étranger.
Le régime israélien garde le silence sur ses attaques contre les territoires syriens, que beaucoup considèrent comme une réaction instinctive au succès croissant du gouvernement syrien dans la lutte contre le terrorisme.
Le régime est resté un partisan majeur des groupes terroristes cherchant à renverser le gouvernement du président Assad depuis que la campagne de terreur soutenue par l'étranger a éclaté en Syrie il y a neuf ans.
Le gouvernement de Damas a demandé à plusieurs reprises dans des lettres aux Nations Unies et au Conseil de sécurité de l'ONU de condamner ces attaques et de contraindre Israël à y mettre court.