3 500 missiles s'abattront sur Israël
Le général de division de réserve israélien a prédit que dans la guerre à venir, 3 500 missiles seraient tirés chaque jour sur la Palestine occupée et viseraient notamment l'armée de l'air israélienne.
Yitzhak Brik a reconnu que 3 500 missiles seraient tirés quotidiennement sur la Palestine occupée et que l'armée de l'air en serait la cible stratégique de l'ennemi.
« 3 500 missiles tomberont sur Israël chaque jour, en plus de milliers de drones dont l'armée de l'air israélienne sera la cible principale, a-t-il averti. Des missiles lourds et précis frapperont les aéroports et les paralyseront. »
Il a confirmé que « le jour de Yom Kippour » (faisant référence à la guerre d'octobre 1973), l'armée de l'air israélienne a subi un coup dur et a été paralysée.
La guerre du Kippour ou guerre du Ramadan ou guerre d'Octobre ou guerre israélo-arabe de 1973 opposa, du 6 au 24 octobre 1973, Israël à une coalition militaire arabe menée par l'Égypte et la Syrie.
Le jour du jeûne de Yom Kippour qui coïncide en 1973 avec la période du ramadan, les Égyptiens et les Syriens ont attaqué par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, respectivement territoires égyptien et syrien occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours.
Lire aussi: Un bataillon affilié au Hamas tire une roquette vers une colonie israélienne près de Jénine
Après ces attaques, le régime sioniste a été contraint de rendre une partie des hauteurs du Golan à la Syrie et toute la péninsule du Sinaï à l'Égypte, les zones qu'il avait occupées six ans auparavant pendant la guerre des Six jours.
Brik a déjà averti qu’Israël n'avait pas créé une puissance capable de s'engager dans une guerre régionale. « Le seul moyen est [de créer] une garde nationale militaire composée de réservistes âgés de 25 à 50 ans. »
« Israël est confronté à un gros problème aujourd'hui ; lorsqu'il doit réagir face [aux opérations de résistance], il n'agit pas et c'est parce qu'il n'y est pas prêt », a-t-il reconnu. Et de poursuivre : « Bien sûr, la réponse qui viendra après la guerre est une catastrophe dont je parle depuis longtemps. »
« Si nous avions eu du courage et le pouvoir de nous battre, nous aurions osé davantage [de déclencher la guerre], a-t-il ajouté. Nasrallah connaît ce problème et c'est pourquoi il prend le contrôle de la situation. »