"La politique d'assassinat n’intimidera pas la Résistance palestinienne"
Mohammad Al-Haj Moussa, porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, a exprimé mardi 29 août sa sincère gratitude au secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, pour ses déclarations faites lundi 28 août concernant la riposte aux exactions du régime sioniste.
Le secrétaire général du mouvement de résistance libanais, Hezbollah, avait prononcé lundi 28 août au soir un discours à l’occasion de l’anniversaire de la libération des hauteurs d’Ersal de l’occupation du groupe terroriste Front al-Nosra en 2017, sans manquer d’évoquer les derniers développements qui ont eu lieu au Liban et dans la région.
Lors de son discours de lundi, Nasrallah avait déclaré qu’Israël avait commis de nombreux assassinats au cours des années du conflit avec la Résistance, mais qu’il n’avait pas été en mesure d’affaiblir les combattants de la Résistance.
Il avait ajouté qu’aucune tentative d’assassinat sur le sol libanais visant des citoyens libanais, palestiniens, iraniens ou d’autres pays ne resterait sans réponse, soulignant que le Hezbollah ne permettrait pas que le Liban se transforme en un terrain d’activités aux assassins.
Al-Hajj Moussa a en outre averti que le fait de cibler l’un des commandants de la Résistance palestinienne entraînerait une réponse rapide, directe et ferme avant de souligner que les menaces de l’ennemi d’assassiner les dirigeants de l’axe de la Résistance ne feront que renforcer leur détermination.
Les sionistes ont fait du tapage médiatique depuis un certain temps sur le plan d’assassinat des dirigeants de la Résistance palestinienne, en particulier de Saleh al-Arouri, l’un des hauts dirigeants du Hamas, mais les experts israéliens ont qualifié ces déclarations de bluff arguant que le régime sioniste n’est même pas capable de combattre le Hamas pour le moment.
Tesfi Yehzekili, analyste des affaires arabes de la chaîne 13 de la télévision israélienne, a souligné le 25 août que la politique du régime sioniste consistant à revenir à la politique d’assassinat des dirigeants des groupes de la Résistance ne lui apporterait aucun bénéfice.
Le Hamas a pris ces développements au sérieux surtout après que les responsables de sécurité israéliens ont notamment étudié la possibilité d’un retour à la politique de terreur. Le Hamas a également lancé des mesures préventives à Gaza, a ajouté Yehzekili.
Déclarant qu’actuellement, les sionistes se concentrent uniquement sur l’assassinat de Saleh al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, il a précisé : « Mener une opération d’assassinat d’un des dirigeants du Hamas au Liban, à Gaza ou en Cisjordanie ne servira qu’à justifier le déclenchement d’une guerre par le Hamas ».
Cet analyste sioniste a souligné que le Hamas recherche l’unité sur les champs de bataille, « ce qui a créé des problèmes à Tel-Aviv ».
« Même si les sionistes assassinent al-Arouri, je doute que cette question stoppe l’opération soutenue par le Hamas », a-t-il affirmé.