Le 7 octobre, une réponse à 7 décennies de meurtres, d'exil et d’agression, ce que l'Occident ignore sur l'histoire
(last modified 2024-10-20T11:49:10+00:00 )
Oct 20, 2024 11:49 UTC
  • Le 7 octobre, une réponse à 7 décennies de meurtres, d'exil et d’agression, ce que l'Occident ignore sur l'histoire

Pars Today - Israël a ces dernières années usurpé plus de 60 % des territoires palestiniens et toutes les sources d'eau pour le compte des colons sionistes. De même, Gaza faisait l’objet d’une occupation militaire et raciste jusqu'en 2005.

Israël a commis le massacre des Palestiniens dans la bande de Gaza il y a soixante-dix ans. Ces crimes, n’étant pas poursuivies de manière constante et régulière, ont été néanmoins soutenues par l’Occident, à sa tête les États-Unis, l’Union européenne (UE) et la Grande-Bretagne.

En référence au rapport récemment publié dans Middle East Eye (MEE), Pars Today annonce : « Ces pays ont à maintes reprises apporté leur soutien aux actes criminels perpétrés par Israël contre les Palestiniens, réitérant à chaque fois la phrase clichée ‘Israël a le droit de se défendre’.  Ceci étant, la soi-disant légitime défense s’est soldée par la mort de civils et une violation flagrante des droits de l’homme. »

L’un de ces cas est survenu en août 2022, où l’armée israélienne a tué 49 Palestiniens, y compris 17 enfants, lors des raids de trois jours sur Gaza. Et les États-Unis et de l’Union européenne ont, comme toujours, préféré soutenir le « droit d’Israël à se défendre » tout en se contentant de déplorer le carnage de civils palestiniens, ignorant ainsi les exactions israéliennes. C’était le dernier massacre majeur de l’armée israélienne à Gaza avant la guerre en cours. Il n’en reste pas moins que cela n’était certainement pas le premier.

Pour mieux comprendre ces brutalités, il faut remonter à 1951, où Israël a mené ses premières attaques sur Gaza.

De la fin de 1947 à l’été 1950, les sionistes ont expulsé des centaines de milliers de Palestiniens de leurs maisons dans différentes villes de la Palestine, Gaza entre autres. En octobre 1951, Israël envahit Gaza, tuant des dizaines de Palestiniens et d’Égyptiens, détruisant de nombreuses maisons et faisant exploser des puits afin d’empêcher les Palestiniens de rentrer chez eux. À l’époque, les observateurs internationaux avaient qualifié ce meurtre de « cas horrible de massacre délibéré » au lieu de soutenir le « droit d’Israël à se défendre ».

Ces crimes n’étaient pas survenus seulement à Gaza. En août 1949, des soldats israéliens arrêtent deux réfugiés palestiniens – un homme et une femme. Ils tuent l'homme, puis 22 soldats se sont relayés pour violer la Palestinienne et l'ont finalement tuée également.

Au mois de mars 1950, des militaires de l’armée sioniste ont kidnappé deux filles et un garçon palestiniens à Gaza ; Ils ont tué le garçon et violé les filles, avant de les tuer. Les violences se sont poursuivies pendant des années et ont donné lieu à de nombreux cas de viols de femmes palestiniennes qui tentaient de rentrer leurs foyers.

Encore dans le même sens, les forces de la 101e unité de l'armée israélienne tuent au moins 20 Palestiniens, parmi lesquels figuraient des femmes et des enfants, en lançant des bombes dans les huttes des réfugiés palestiniens du camp de Burij. La même année, des soldats israéliens ont martyrisé 70 civils palestiniens dans le village de Qybia en Cisjordanie. Des sources pro-israéliennes, notamment le National Jewish Post ont comparé ce meurtre aux atrocités nazies.

En 1955, Israël a pris d’assaut une base militaire égyptienne à Gaza, l’attaque qui a couté la vie à 36 militaires égyptiens et deux civils palestiniens. Après cet événement, le peuple de Gaza s'est soulevé contre les autorités égyptiennes et a exigé des armes pour se défendre contre les attaques israéliennes. Les mécontentements ont enfin de compte conduit à la formation de groupes palestiniens qui ont mené des opérations militaires contre le régime de Tel Aviv la même année.

En plus, Israël a bombardé la ville de Khan Younes en novembre 1956, le raid aérien a fait des centaines de morts. Puis, les forces terrestres de l’armée israélienne ont pénétré dans la ville, où ils ont exécuté les membres de la Résistance. Dans les camps de réfugiés de la ville, ils ont rassemblé des hommes et des garçons de plus de 15 ans et les ont tués à coups de mitrailleuse, entre 300 et 500 personnes, pour la plupart des civils et des réfugiés de 1948, étant tombés en martyr. Il est question des actions criminelles, qui se sont poursuivies pendant des décennies. En 1967, Israël usurpe à nouveau la frange côtière de Gaza, d’où il expulse 75 000 Palestiniens.

Durant des années suivantes, Israël s’est emparé de plus de 60% des terres palestiniennes et de toutes leurs ressources en eau au profit des colons juifs. Ainsi, le spectre de l’occupation israélienne a plané sur la bande de Gaza jusqu’en 2005.

Ensuite, Gaza est devenue un « grand camp de prisonniers ». Et l’armée israélienne n’a cessé de mener depuis des frappes aériennes contre ce tout petit territoire de 365 km2 et y a tué des milliers de civils.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation a à nouveau commencé ses frappes violentes et a déjà tué des dizaines de milliers de civils. Les Palestiniens continuent de résister les mains vides, l'armée israélienne n'ayant pendant ce temps réussi qu'à détruire des maisons, des hôpitaux, des écoles et d'autres infrastructures vitales.

Les États-Unis et des pays européens continuent leur soutien sans réserve. Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, est même allé plus loin, qualifiant la Résistance palestinienne d'adverse des Américains. Alors qu'une partie de la communauté mondiale, affectée par l'Occident, continue de soutenir Israël et de revendiquer le prétendu « droit israélien de légitime défense », les crimes de guerre contre le peuple palestinien prennent chaque jour de nouvelles dimensions.

Mots clés : crime à Gaza, 7 octobre, guerre israélo-palestinienne, Résistance palestinienne

 

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