Plusieurs militaires sionistes ont péri dans le sud de Khan Younès

Pars Today – Les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont annoncé que plusieurs soldats du régime israélien avaient été tués ou blessés à Khan Younès, dans la bande de Gaza.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du mouvement Hamas, ont déclaré dans un communiqué que leurs combattants avaient ciblé et détruit trois bulldozers blindés de type D9 appartenant à l’armée du régime sioniste, à l’aide de trois puissantes bombes, dans la zone de Qizan an-Najjar, au sud de la ville de Khan Younès à Gaza, le mercredi 16 avril.

Selon ce communiqué, lors d’une opération distincte dans la même zone, les combattants des Brigades Izz al-Din al-Qassam ont réussi à attirer une unité militaire ennemie vers l’entrée d’un tunnel piégé. Dès que plusieurs soldats de l’armée du régime sioniste y sont entrés, une série de bombes placées dans le tunnel ont été déclenchées, tuant plusieurs d’entre eux et en blessant d’autres.

Par ailleurs, trois autres bulldozers de l’armée du régime sioniste ont été pris pour cible dans la zone de Qizan an-Najjar à l’aide d’armes antichars, dont un missile Yassin 105, une bombe Shawaz et une bombe baril, le jeudi 17 avril.

L’armée du régime occupant de Qods a convoqué plusieurs médecins militaires réservistes, qui avaient signé une pétition contre la poursuite de la guerre, à des séances disciplinaires avec des commandants militaires, selon des médias israéliens. 

Se référant à un médecin réserviste de l’armée du régime israélien, le journal Haaretz a rapporté que les commandants militaires du régime usurpateur ont demandé aux signataires, lors de ces séances, de retirer leur signature, qualifiant leur action d’illégale.

L’un des médecins réservistes de l’armée de l’air a également annoncé dans un entretien avec Haaretz : « Je n’ai pas peur d’être renvoyé. Ce qui se passe actuellement est une tentative de certains politiciens de pousser l’armée à adopter une position politique contre nous. »

Parallèlement, le journal Israel Hayom a rapporté le mardi 15 avril que 3 000 membres du personnel éducatif dans les territoires occupés avaient signé une pétition appelant au retour des captifs sionistes détenus à Gaza et à l’arrêt de la guerre contre dans la bande côtière.

Dans le même temps, 200 familles de captifs et des anciens détenus libérés ont exprimé, un message, leur soutien aux militaires et pilotes de leur armée qui ont appelé à l’arrêt de la guerre.

Auparavant, deux autres pétitions de protestation avaient également été publiées contre les politiques du premier ministre Benjamin Netanyahu, signées jusqu’à présent par plus de 200 personnes en Palestine occupée.

L’une des pétitions a été rédigée et signée par des diplômés des unités de cyberattaque, et l’autre par des vétérans des unités d’opérations spéciales du service de renseignement militaire de l’armée israélienne (Aman).

Par ailleurs, la radio de l’armée du régime sioniste a rapporté que 450 officiers actuels et anciens de la marine israélienne avaient signé une pétition appelant à l’arrêt immédiat de la guerre et à des efforts pour le retour des captifs sionistes détenus dans la bande de Gaza.

Cette démarche s’inscrit dans un climat de mécontentement grandissant au sein des sphères militaires et sécuritaires du régime israélien, face à la prolongation du conflit et à l’incapacité à atteindre ses objectifs, notamment le rapatriement des otages israéliens toujours détenus dans la bande de Gaza.