Ansarallah fait peur aux USA
(last modified Sun, 12 Jan 2020 16:20:38 GMT )
Jan 12, 2020 16:20 UTC
  • Ansarallah fait peur aux USA

"Le 3 janvier 2020, les forces armées yéménites ont détruit un drone inconnu volant depuis le territoire de l'Arabie saoudite au-dessus du Yémen.

Comme il ressort des données recueillies, le drone était censé abattre un autre haut commandant de l'axe de la Résistance, le jour où les USA ont assassiné le commandant en chef martyr, Qassem Soleimani, nous apprenait Washington Post il y a quelques jours qui ajoute : "Des responsables du département de la Défense US ont confirmé les informations selon lesquelles ils avaient l'intention de tuer un haut "commandant iranien" au Yémen, mais la tentative a échoué". Mais pourquoi cet échec? La presse américaine reconnait à travers cet aveu d'échec, l'émergence d'une puissance aérienne hostile au détroit d'Hormuz et en mer Rouge.

" Dans le même temps, du 1er au 3 janvier 2020, les combattants d’Ansarallah ont abattu au moins trois drones dans le ciel du Yémen – deux appareils de reconnaissance et un drone de guerre, qui devaient participer à l’assassinat  du général iranien au Yémen, dit le site Avia.pro, site militaire russe qui ajoute: 

"Des spécialistes notent à leur tour que si l'attaque contre ce haut commandant des CGRI au Yémen réussissait, les forces armées de la Résistance yéménite pourraient lancer une série d'attaques puissantes contre les bases militaires américaines dans la région, notamment en utilisant des missiles de croisière, des drones et des missiles balistiques, ajoute le site, en reconnaissant implicitement les failles de la DCA américaine. Signe de cette faille, ces aveux du  ministre britannique de la Défense lors d’une interview accordée au quotidien Sunday Times.

Rober Wallace a implicitement appelé les États-Unis à se retirer de leur « leadership » dans le monde, en mettant exergue la nécessité de revenir sur les stratégies défensives du Royaume-Uni : « Le fait que les États-Unis se retire ces derniers jours de leur leadership dans le monde, nous rappelle qu’il nous revient de réduire notre dépendance vis-à-vis de ce pays, surtout dans le domaine défensif. 

Wallace a également ajouté : 

« Au cours de la dernière année, nous avons vu les États-Unis se retirer de la Syrie. Concernant l’Irak, Donald Trump a déclaré que l'OTAN devrait prendre le relais et faire plus au Moyen-Orient. »

«La Grande-Bretagne doit investir dans le domaine du matériel militaire pour réduire sa dépendance à l'égard de l'Amérique […] Nous sommes très dépendants de la couverture aérienne américaine et des moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance américains. Nous devons diversifier nos moyens », a déclaré Wallace.