Gaza : la stratégie "Soleimani"
De nouvelles dimensions de la guerre de Gaza surgissent au grand jour. De nombreux désaccords et des confusions dans les cercles sécuritaire et politique du régime sioniste, la défaillance de son système de défense antimissile et la disparition de Netanyahu de la scène politique ne sont qu'une partie des conséquences de la guerre de 11 jours de Gaza.
Les Brigades Abu Ali Mustafa, la branche armée du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), ont organisé des parades dans les rues de Gaza en brandissant des photos du général martyr Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods, et le drapeau du Hezbollah. Des véhicules militaires et des armes semi-lourdes automatiques ont également ponctué le défilé.
La bataille de Gaza a éclaté le 10 mai, lorsque des factions palestiniennes ont tiré un barrage de missiles et de roquettes vers les territoires occupés en réponse aux projets israéliens visant à expulser les habitants palestiniens du quartier Cheikh Jarrah dans la ville de Qods et l’incursion brutale dans la mosquée al-Aqsa.
Au cours de la bataille, la Résistance palestinienne a tiré de plus de 4 000 missiles et roquettes vers les positions d’Israël.
Khalid al-Batash, un haut responsable du bureau politique du mouvement du Jihad islamique palestinien, a déclaré hier soir que toutes les composantes de l'axe de la Résistance du Yémen, au Liban, en passant par la Syrie, avaient joué un rôle crucial dans la victoire contre Israël à Gaza
« Nous devons avoir pleinement confiance dans les déclarations de Seyyed Abdul Malik al-Houthi, Seyyed Hassan Nasrallah, Ziad al-Nakhala et d'autres dirigeants de la Résistance », a-t-il ajouté.
Il a souligné que le missile le plus puissant à la disposition de la Résistance palestinienne portait le nom du martyre Hajj Qassem Soleimani.
À cet égard, Seyyed Reza Sadr al-Husseini, un expert de l'Asie occidentale, a déclaré dans une interview que l'une des conséquences probable de la victoire de la Résistance palestinienne dans la guerre de 11 jours est le retrait de Netanyahu de la scène politique.
« Ce qui s’est produit à Gaza, a fait capoter des projets dont l'envoi d'une population de sans-abri vers les territoires occupés, la normalisation des relations d’Israël avec les pays sous-développés de la région », a-t-il fait savoir.