La mise en garde du Hezbollah
Le Hezbollah et le Mouvement d’Amal croient que certaines parties étrangères ont mis le Liban libre à la croisée des chemins entre le choix de la résistance ou de l'effondrement économique.
Des sources affiliées aux mouvements libanais du Hezbollah et d’Amal ont déclaré que le Liban était toujours sous l’embargo économique américano-européen-occidental-
Saad Hariri a été nommé pour former le nouveau gouvernement libanais il y a sept mois, et certaines complications ont empêché que la formation du cabinet soit mise en œuvre. Cette semaine, certaines spéculations ont été entendues sur la possibilité de sa démission du cabinet, mais aucune nouvelle n'a jusque été annoncée à cet égard.
Ces sources ont ajouté : « Il est impossible que cette situation perdure et au moins des mesures urgentes doivent être prises aux niveaux social, et économique pour résoudre cette crise et empêcher l’effondrement complet de l'économie jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit formé ».
Ils ont souligné que le Liban est toujours sous le blocus économique américano-européen-occidental- -arabe et que d’aucuns tentaient de perturber les solutions politiques et gouvernementales.
Les sources liées au Hezbollah et à Amal ont déclaré : «Les puissances étrangères ont tendu à faire choisir aux Libanais à la croisée des chemin entre la résistance ou l'effondrement économique".
Les sources ont averti que les mesures prises par les partis libanais pour aider les citoyens à se lever ne pourraient pas combler le vide laissé par l'échec de la formation d'un gouvernement, et qu'un gouvernement régional et international devrait être formé pour sauver le Liban de l'effondrement.
Hier, le Bureau d'information du président libanais a appelé dans un communiqué ceux qui, autres que le Premier ministre sortant commentent le processus de formation d'un nouveau cabinet libanais à s’exprimer à cet égard conformément aux dispositions de la Constitution libanaise.