USA à l'heure de la guerre civile
(last modified Thu, 25 Aug 2022 14:32:10 GMT )
Aug 25, 2022 14:32 UTC

Au sommaire Nucléaire : Le Non américain à l’Europe ?

L’Iran a reçu une réponse des États-Unis à ses commentaires sur le projet de proposition de l’Union européenne visant à sauver l’accord nucléaire de 2015 et à lever les sanctions américaines draconiennes, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Nasser Kan'ani a annoncé que la réponse avait été reçue par le coordinateur de l’Union européenne Enrique Mora mercredi soir, ajoutant qu’un « examen minutieux » avait déjà commencé.

« Un examen minutieux des opinions américaines a commencé, et la République islamique d’Iran annoncera ses vues dans ce contexte après avoir terminé l’examen », a ajouté le porte-parole.

Quatre jours d’intenses pourparlers entre les représentants de l’Iran et les cinq autres parties à l’accord sur le nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), se sont terminés le 8 août avec un texte modifié proposé par l’UE sur la table.

Les pourparlers ont eu lieu après une interruption de cinq mois, les négociateurs américains n’ayant pas réussi à surmonter leur indécision. 

L’Iran a soumis sa réponse au projet de proposition de l’UE le 15 août, une semaine après la fin du dernier cycle de pourparlers. Après avoir soumis sa réponse, Téhéran a exhorté Washington à faire preuve de « réalisme et de flexibilité » afin de parvenir à un accord.

Cependant, il a fallu près de dix jours à l’administration Biden pour soumettre sa réponse aux commentaires de l’Iran sur le projet de l’UE.

Lundi, Kan'ani a déclaré que Téhéran avait répondu au projet de proposition de l’UE et attendait la réponse de Washington.

Source : PressTV

2-Bloomberg : l’industrie russe affiche des résultats étonnants

Stanislav Blokhine

L’industrie russe affiche des performances étonnantes sur fond de sanctions occidentales. Cette information a été partagée par des journalistes des médias américains.

Le secteur industriel en Russie a enregistré la plus petite contraction au cours des quatre derniers mois, ce qui a été une grande surprise. Au départ, il était prévu que la baisse de la production serait beaucoup plus importante. Selon les analystes américains, tout indique que l’économie russe a su s’adapter aux sanctions occidentales. Il est rapporté par Bloomberg. PolitRussia présente un récit exclusif de l’article.

« L’industrie de la Russie surprend par son léger déclin », notent les auteurs de l’édition américaine.

La production industrielle en Russie a chuté de 0,5 % en juillet, bien qu’il ait été initialement prévu que la baisse serait de 2,3 %. Cette performance a été obtenue grâce à l’augmentation de la production minière et pétrolière, ainsi qu’à la reprise de secteurs tels que la pharmacie, les semi-conducteurs et l’habillement, qui ont bénéficié du retrait des concurrents étrangers du marché russe.

« Les sanctions et la sortie de nombreuses entreprises étrangères ont frappé l’économie russe, mais leur impact n’a pas été aussi profond que beaucoup le craignaient », déclarent les analystes de Bloomberg.

Même le secteur automobile, qui s’est pratiquement immobilisé ces derniers mois avec la fuite des entreprises étrangères dominantes, a montré quelques signes timides de stabilisation. En particulier, Avtovaz prévoit de passer à une production de cinq jours de ses produits dès le mois prochain.

« La production de voitures particulières reste l’ombre de son niveau antérieur, mais le volume de production augmente progressivement », a commenté l’économiste Alexander Isakov sur la situation.

Plus tôt, PolitRussia a parlé des énormes pertes de la Pologne en raison des sanctions anti-russes et de l’envoi de trains de marchandises contournant la Fédération de Russie.

Source : PolitRussia

3-Europe/Russie : bientôt le clash direct ?

Karine Bechet-Golovko

Les déclarations de Joseph Borrell, théoriquement en charge de la diplomatie européenne, ressemblent de plus en plus à celles d’un chef de guerre, en tout cas de celui qui veut envoyer les autres à la guerre. Selon la dernière en date, il exige que les pays européens, non pas l’Union européenne qui n’est qu’une coquille vide sans les États, mais bien les États européens prennent en charge l’organisation et la formation de l’armée ukrainienne. Autrement dit, il veut que les États européens deviennent formellement parties au conflit. Et cela dans une guerre conventionnelle, comme il l’a reconnu. Chers compatriotes, avons-nous réellement des raisons de faire la guerre à la Russie, au nom de marionnettes ukrainiennes nazifiantes, qui dévastent leur pays depuis 2014, pour servir les intérêts globalistes et la domination américaine ? Allons-nous laisser Borrell et l’UE faire de nous des collaborateurs ?

Lors de sa visite en Espagne, Joseph Borrell a fait le 22 août des déclarations, qui doivent faire réfléchir les dirigeants et les populations de nos États européens. Selon lui, le conflit qui se déroule sur le sol ukrainien est un conflit conventionnel, qui n’a aucune raison d’être de courte durée, ce qui oblige les pays européens à s’impliquer plus fondamentalement – et donc à le rendre encore plus large, encore plus long, encore plus profond.

Pour cela, Borrell veut forcer les pays européens à accepter la mise en place d’une mission de formation de l’armée ukrainienne, qui se déroulerait territorialement dans les pays voisins de l’Ukraine, c’est-à-dire dans les pays membres de l’UE.

« Une guerre qui dure et qui semble devoir durer nécessite un effort non seulement en termes de fourniture d’équipement, mais aussi d’entraînement et d’assistance à l’organisation de l’armée », a-t-il ajouté. »

Pour « normaliser » cette proposition inattendue tant que les pays d’Europe n’ont pas déclaré la guerre à la Russie, Borrell rappelle que l’UE a déjà déployé des missions d’entraînement :

« L’Union européenne déploie des missions d’entraînement militaire auprès des armées des pays avec lesquels nous coopérons », a-t-il dit. « Nous le faisions au Mali il y a peu, nous venons de commencer à le faire au Mozambique et nous l’avons fait au Niger », a-t-il poursuivi, mentionnant aussi le Tchad. »

Pourtant, en ce qui concerne l’Ukraine, il reconnaît discrètement, et pour cause qu’il ne s’agit pas du tout de la même logique :

« Il a encore souligné avec force que cette mission de soutien à l’armée ukrainienne ne serait pas simplement une mission de formation classique, mais également “d’aide à l’organisation de l’armée”. Il a toutefois refusé de fournir plus de détails, notamment sur les effectifs d’une telle mission ».

Il ne s’agit donc pas d’une mission d’entraînement habituelle. En réalité, Borrell veut faire de facto entrer les pays européens dans ce conflit atlantiste, qui se déroule sur le sol ukrainien, puisque dans ce cas, elles seront parties prenantes du conflit. Rappelons aussi quel est le but de ce combat pour les dirigeants ukrainiens au pouvoir – tuer un maximum de Russes. Comme l’a déclaré sans ambages ce 22 août l’ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Piotr Vrublevsky :

« Nous essayons d’en tuer le plus possible. Plus nous tuons de Russes maintenant, moins nos enfants auront à les tuer. C’est tout ».

C’est tout. Tuer une race. La détruire. Définitivement. C’est cela la nouvelle figure du nazisme en Ukraine. Déjà Hitler cherchait à tuer les Slaves, une sous-race comme les juifs. La logique n’a pas changé, seules la méthode et la présentation s’adaptent à l’époque.

C’est cela que Borrell veut aider à réaliser. C’est dans cette guerre qu’il veut engager sans retour les pays européens, dans un combat à grande échelle, comme il le déclare. Déjà, lors de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des pays européens ont rejoint les forces de l’Axe, nous faut-il absolument réitérer les mêmes erreurs, les mêmes faiblesses, les mêmes trahisons ?

Appelons un chat un chat : ce sont des dirigeants d’obédience nazis, qui ont pris le pouvoir en Ukraine suite au putsch globaliste de 2014, organisé par les États-Unis, comme ils l’ont par ailleurs reconnu. Et ce sont eux, qui ont depuis agressé le peuple vivant sur le sol ukrainien, provoquant la cessession de la Crimée et du Donbass, ce sont eux qui développent une politique de ségrégation raciale sur le territoire qu’ils gouvernent encore. Et ce sont eux que l’on nous demande de soutenir. Ce ne sont pas des résistants, ce sont des nazis. Ceux qui les soutiennent ne sont pas des résistants, ce sont des collaborateurs.

Source : PolitRussia

4-Ukraine : les mercenaires étrangers se révoltent

Des centaines de mercenaires étrangers déployés en Ukraine ont organisé une émeute contre les forces armées de l’Ukraine et de Kyiv sachant que les mercenaires étrangers représentent une force importante en Ukraine,

 Comme nous l’a déjà signalé le site Avia-pro, des membres de la soi-disant légion étrangère en Ukraine ont organisé une révolte contre les forces armées ukrainiennes et les autorités de Kyiv, menaçant leurs supérieurs de conséquences et de troubles très graves, menaces pouvant aller jusqu’à leur reddition irréversible sur plusieurs fronts.

Les membres de la Légion étrangère, qui comprend des milliers de mercenaires étrangers, y compris ceux des pays de l’ex-Union soviétique, ont tous exprimé leur mécontentement face au mauvais traitement qui leur est réservé par les forces armées ukrainiennes, et n’ayant reçu aucune réponse satisfaisante de Kyiv, ils ont décidé de mettre leur menace à exécution

En effet, ces mercenaires étrangers avaient menacé les autorités militaires ukrainiennes de très graves conséquences, notamment le retrait irrévocable de la Légion étrangère et la reddition de leurs positions, puisque des mercenaires non entraînés sont souvent envoyés dans la ligne de feu.

Et le comble de l’ironie est que « les combattants de la Légion étrangère accusent certains de leurs commandants d’unité de vol d’armes et de biens, de harcèlement sexuel, d’agression et d’envoi de soldats non formés à des missions imprudentes.

Les membres de l’unité de la Légion disent avoir déjà signalé l’inconduite de leurs commandants aux forces de l’ordre ukrainiennes, au parlement et au bureau du président Volodymyr Zelensky, mais comme ils n’ont reçu aucune réponse appropriée à leur plainte, ils se sont donc tournés vers les journalistes en dernier recours.

Les soldats qui ont signalé des problèmes dans cette unité de la Légion disent avoir été menacés pour avoir communiqué leurs problèmes », rapporte The Kyiv Independent.

La rupture actuelle entre les mercenaires étrangers et Kiev pourrait avoir des effets irréversibles selon les autorités ukrainiennes, car non seulement elle priverait Kiev d’un grand nombre de mercenaires étrangers, mais cette émeute réduirait également drastiquement l’approvisionnement en armes étrangères.

Source : Avia-pro

5-USA à l’heure de la guerre civile

Les États-Unis pourraient être au bord de la guerre civile, selon les médias

Philippe Rosenthal.

Le Guardian apporte une analyse qui inquiète les démocrates en Occident. Le Washington Post annonce, également, que « des historiens avertissent en privé Joe Biden que la démocratie américaine vacille ». Ces derniers ont « comparé la menace qui pèse sur l’Amérique à l’époque d’avant la guerre civile et aux mouvements profascistes d’avant la Seconde Guerre mondiale ».

Selon, Chris McGeal, l’analyste du Guardian, « la violence politique aux États-Unis augmente », mais, lui, il se demande si « parler d’une guerre civile ne serait pas exagéré ? »

Un état désastreux de la démocratie aux États-Unis

La méfiance envers la démocratie augmente aux États-Unis. Le Guardian sort la perquisition du FBI à Mar-a-Lago – propriété de Donald Trump – comme élément qui a fait ressurgir des salves de menaces de violence contre ceux qui représentent l’État. L’analyste constate que ces menaces ont été, en plus, dirigées contre les travailleurs électoraux, avec l’augmentation des ventes d’armes.

La moitié des Américains s’attendent à une guerre civile aux États-Unis dans les prochaines années. Le Dr Garen Wintemute, qui est un expert renommé concernant la crise de santé publique liée à la violence armée, avait, selon le Guardian, l’habitude de se moquer des avertissements d’une guerre civile à venir en Amérique en les qualifiant de « discours fous ». Il vient de changer d’avis en voyant les chiffres des ventes d’armes à feu aux États-Unis.

Le Dr Garen Wintemute, qui a fondé un centre de recherche sur la violence par arme à feu après des années de traitement des blessures par balle, a longtemps observé que la ruée vers l’achat d’armes se produisait par vagues, souvent autour d’une élection présidentielle aux États-Unis, pour retomber juste après. Ce constat valait pour le temps d’avant. « En janvier 2020, les ventes d’armes ont décollé. Juste une augmentation sans précédent des achats et cette augmentation s’est poursuivie », a-t-il déclaré, rapporte le quotidien britannique.

Aujourd’hui, les citoyens des États-Unis continuent d’acheter des armes. « Nous étions conscients que, contrairement aux surtensions précédentes, celle-ci ne se terminait pas. Les gens achètent encore des armes comme des fous », relate-t-il, spécifiant que « beaucoup achetaient une arme pour la première fois ». L’expert en criminologie voulait des réponses. Là, le Dr Garen Wintemute a dû voir la réalité. Une enquête menée pour son Centre californien de recherche sur la violence par arme à feu, qui a été publiée en juillet dernier, montre que la moitié des Américains s’attendent à une guerre civile aux États-Unis dans les prochaines années.

Une personne sur cinq pense que la violence politique est justifiée dans certaines circonstances. En outre, alors que presque tout le monde a déclaré qu’il était important que les États-Unis restent une démocratie, environ 40 % ont déclaré qu’il était plus important d’avoir un dirigeant fort. L’étude révèle des tendances alarmantes dans les attitudes envers la violence, y compris la violence politique, aux États-Unis. L’enquête est la première du genre à explorer la volonté personnelle des participants à s’engager dans des scénarios de violence politique spécifiques.

Exemples de la montée de la révolte

« Couplées à des recherches antérieures, ces découvertes suggèrent une aliénation et une méfiance continues envers la société démocratique américaine et ses institutions. Des minorités substantielles de la population approuvent la violence, y compris la violence meurtrière, pour atteindre des objectifs politiques », conclut le rapport du Dr Garen Wintemute. L’expert avertit que la moitié de la population des États-Unis envisage même une telle possibilité. Cela, selon lui, reflète la confiance défaillante d’un grand nombre d’Américains dans un système de gouvernement attaqué par Donald Trump et une bonne partie du parti républicain.

Le Guardian fait savoir que cette tendance ne se trouve pas uniquement parmi l’électorat américain, mais bien à la tête des décideurs des États-Unis, car le sénateur de Floride Rick Scott a comparé le FBI à la Gestapo.

Germán Gorraiz López, analyste politique à Observateur Continental voyait cette tendance aux États-Unis envisageant « un gouvernement “orwellien” aux USA ».

Chris McGeal mentionne que dans les jours qui ont suivi la perquisition de Mar-a-Lago, le FBI et le département de la Sécurité intérieure des États-Unis ont mis en garde contre une recrudescence des menaces de violence contre les agents fédéraux, leurs familles. Le FBI a déclaré qu’il s’agissait notamment d’appels à la « guerre civile » et à la « rébellion armée ».

Source : Observateur Continental

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