Israël/Iran, lequel choisira Poutine?
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L'élection de Netanyahu, est-ce un coup fourré destiné à casser l'alliance militaire Russie/Iran?
(last modified 2022-11-14T04:39:28+00:00 )
Nov 05, 2022 03:38 UTC
  • Israël/Iran, lequel choisira Poutine?

L'élection de Netanyahu, est-ce un coup fourré destiné à casser l'alliance militaire Russie/Iran?

 La Russie a annoncé que si Tel-Aviv envoyait des armes directement ou indirectement à l'Ukraine, elle ferait face à la réponse de Moscou. L'information est rapportée par Bloomberg qui affirme que la Russie a bien averti le régime sioniste que s'il envoyait des armes à l'Ukraine, il devrait s'attendre à des représailles russes. Bloomberg a rapporté, citant deux sources proches du dossier, que Moscou réagirait si Tel-Aviv envoyait surtout ses systèmes de défense aérienne en Ukraine, directement ou par l'intermédiaire d'un pays tiers. Bien sûr, ce rapport ne mentionne pas le type de réaction de Moscou mais selon les toutes dernières informations, Israël a annoncé qu'il était prêt à transférer ses armes à l'Ukraine via l'Allemagne. 

Reprenant les allégations comme quoi l'Iran aiderait vie ses drones la Russie, Bloomberg tente de justifier l'expédition des radars et des systèmes d'interception israélien à Kiev  : " Des liens militaires Iran/Russie incitent Israël à se montrer flexibles à l'idée de fournir des équipements et de la défense. systèmes à l'Ukraine." Officiellement, l'Iran dément avoir envoyé des drones pour l'usage de guerre Ukraine/Russie et juge cette campagne destinée à empêcher l'essor de ses relations tous azimutes avec la Russie. Yair Lapid, l'ancien Premier ministre du régime sioniste, a affirmé en octobre lors d'une conversation avec le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine que les relations de Moscou avec Téhéran « mettent en danger le monde entier ». Mais quel futur est-il réservé aux relations Tel-Aviv/Moscou depuis que Netanyahu a été à nouveau propulsé au sommet de l'entité à la faveur du vote des colons terroristes? La réintégration de Benjamin Netanyahu au poste de Premier ministre a laissé la future politique de Tel-Aviv dans les limbes, Netanyahu étant connu pour entretenir de bonnes relations avec Poutine. Le rapport Bloomberg a été publié après les déclarations du mois dernier de Dmitri Medvedev, l'ancien président et actuel chef adjoint du Conseil de sécurité russe qui a mis en garde le régime sioniste contre l'envoi d'armes en Ukraine et a souligné qu'une telle action "détruirait toutes les relations diplomatiques entre Moscou et Tel-Aviv". La réapparition de Netanyahu est-ce un coup fourré destiné à casser l'alliance Iran/Russie nettement renforcée après qu'elle est entrée en guerre contre l'axe US/OTAN? Plus d'un analyste est prêt à adhérer à cette hypothèse dans la mesure où tout au long de la primature de Netanyahu,  la Russie de Poutine a fait preuve d'une tolérance extrême à l'encontre de l'entité sioniste, surtout en Syrie où la campagne de guerre dans la guerre sioniste a été menée à la faveur d'un accord de déconfliction Israël/Russie foncièrement nuisible à Damas. Sauf que la guerre en Ukraine semble avoir changé à bien des égards la donne, l'Iran s'étant rapproché de la Russie à condition évidente que celle-ci s'éloigne des ennemis de l'Iran et de ses alliés. Ou ce qui revient au même, Israël a perdu depuis la guerre en Ukraine son utilité pour la Russie, devenu un facteur tensio-gène à travers le régime du Sioniste Zelensky. D'où d'ailleurs cette réaction parfaitement inouïe de la Russie de déclarer l'Agence juive "dépendant des parties étra,gères" et d'en bloquer littéralement l'activité.

Plus de deux mois après l'introduction des drones kamikaze sur le champ de la bataille en Ukraine et alors même que Kiev se plaint de quelques 450 attaques jusqu'ici ayant paralysé à 30 pc ses infrastructures  militaires et énergétiques, l'assymétrisation des tactiques de combats  côté russe est une réalité et Moscou ne pourrait y revenir. Selon SouthFront, dans la nuit de 10 à 11 novembre, de nouveaux raids de drones ont été lancés contre la ville de Krasnoarmeysk qui est est sous le contrôle de l'armée ukrainienne. Selon les rapports locaux, des drones Geranium-2 ont été entendus voler au-dessus de la ville. L'armée ukrainienne a tenté d'intercepter les drones avec des tirs de mitrailleuses mais a échoué : " À la suite d'une attaque réussie, un incendie s'est déclaré dans une installation militaire des forces armées ukrainiennes. Il a été rapporté qu'un important dépôt de munitions près de la gare a probablement été détruit. La détonation des munitions se poursuit pendant plusieurs heures. Les autorités locales ont exhorté les habitants à ne pas quitter leurs abris." Mais la péritence des drones russes dans la guerre en Ukraine contre lesquels aucune DCA occidentale n'a réussi jusqu'ici tend à aller au-delà du secteur infrastructurel pour s'imposer désormais en un facteur de bataille navale. En effet, depuis le 29 octobre, date à laquelle l'axe US/OTAN a pris d'assaut sans succès le QG de la flotte de la mer Noire russe en Crimée, attaque qui a impliqué Saildrone et drones aériens tout court, un tournant est sur le point de se produire sur le front de combat anti OTAN, l'armée russe se mettant à chasser les navires ennemis à coup de drones. 

Avia.pro écrit : " Un drone russe a détruit avec succès un bateau militaire ukrainien du projet Gyurza. Des séquences vidéo ont été prises à la fois par le drone de la famille Lancet lui-même et par un autre drone, qui, selon toute vraisemblance, a effectué l'ajustement de frappe. A en juger par les dommages subis par le bateau, ce dernier est devenu critique pour lui, bien que le bateau soit resté à flot. Dans des séquences vidéo diffusées par l'armée russe, on peut voir l'un des véhicules aériens sans pilote surveiller et détecter un petit hors-bord ukrainien. Quelque temps plus tard, un drone kamikaze a déjà été lancé en direction du bateau, qui a porté un coup précis. Les images vidéo correspondantes démontrent clairement les capacités des drones russes capables d'attaquer les navires ennemis même à des distances considérables." Cette capacité qui vise évidemment à contrer de futures tentatives navales anti russes de l'OTAN, la Russie ne semble plus prête à la transiger, même si Netanyahu est un ami personnel de Poutine.