Méga- Saignée US signée Iran!
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Comment l'Iran a cassé l'un des pires moyen de guerre US contre la Russie?
(last modified 2022-11-14T04:39:28+00:00 )
Nov 09, 2022 08:20 UTC
  • Méga- Saignée US signée Iran!

Comment l'Iran a cassé l'un des pires moyen de guerre US contre la Russie?

50 mois après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015 signé entre 5+1 et l’Iran et l’entrée en vigueur contre l’Iran de l’un des embargo antti pétrole les plus draconien de toute l’histoire, où en est la vente du pétrole iranien ? Non seulement la vente de pétrole brut et de condensat de gaz iraniens n’a pas atteint le zéro « souhaité par le Trésor US »,  bien qu’elle soit tombée à moins de 100 000 barils par jour à certaines périodes, notamment en 2019, cette vente a presque explosé depuis l’élection de Raïssi à la tête du gouvernement iranien. Les chiffres accusent une hausse de 40 % en raison de la diversification des moyens du contournement des sanctions et d’une extension nette des liens commerciaux entre l’Iran et les pays de l’Est. 

En octobre 2022, les exportations de pétrole iranien ont atteint leur taux le plus élevé au cours de ces 50 derniers mois. Jamais les exportations iraniennes n’avaient atteint ce volume depuis que les sanctions américaines contre le pétrole iranien sont entrées en vigueur. Et ce alors même que la demande de la clientèle à but de stockage a, elle aussi accru. Cette demande a enregistré une hausse de 40 pc par rapport à la même période en 2021. C’est d’autant plus navrant pour les Américains que les recettes pétrolières issues de ces ventes sont versés en cache sur les comptes de la banque centrale et ce au grand mépris des sanctions bancaires ! On le sait les Américains n’ont lésiné sur aucun moyen ces derniers mois pour stopper le flux du pétrole iranien y compris des actes de pirateries en pleine mer visant les pétroliers iraniens. Et pourtant comme vient de le reconnaitre le ministre iranien du Pétrole « les exportations en pétrole se font sans aucun accroc ». Les experts confirment l’émergence de la phase post-sanction en Iran où « les Iraniens ont su parfaire l’art de contournement et faire atteindre leurs exportations à plus de 1.5 millions de baril par jours dont deux tiers allant droit dans les raffineries chinoise alors même qu’il fut un temps pas si lointain où l’Iran n’en vendait dans le temps que 100 000 barils par jour. Au fait outre des opérations de contournement habituelles, genre transbordement ou stockage offshore l’Iran a diversifié ses méthodes : l’Iran a acheté des actions pétrolières dans les raffineries de plus six pays du monde dont et surtout au Venezuela où le site El Polito, placé sous co-direction iranienne produit quelques 100 000 barils de pétrole par jour et cela depuis deux mois. Une autre méthode de contournement de sanctions consiste à étendre les échanges avec les clients traditionnels comme la Chine, pays qui se moquant des sanctions US a annoncé à plus de trois reprises et de façon officielles le volume de ses importations pétrolières en provenance de l’Iran. Disons-le clairement, l’Iran domine le marché « gris » de la vente du pétrole sans que l’Amérique puisse lever le plus petit doigt.

Un haut responsable iranien du pétrole a annoncé mardi que l'Iran était engagé dans des "négociations intensives" avec d'anciens et de nouveaux clients pour augmenter ses exportations de pétrole, a rapporté l'agence de presse Shana affiliée au ministère iranien du Pétrole.

"Les exportations de pétrole se sont améliorées ces derniers mois, mais nous négocions avec de nouveaux et d'anciens clients pour développer le marché", a déclaré Mohsen Khojasteh-Mehr, directeur général de la National Iranian Oil Company (NIOC), en marge d'une conférence nationale sur le pétrole qui a eu lieu à Téhéran. La capacité de production de pétrole de l'Iran devrait passer des 3,8 millions de barils par jour actuels à 4 millions de barils par jour d'ici mars 2023, selon M. Khojasteh-Mehr. Il a par ailleurs révélé que des équipes russes avaient été déployées sur les champs pétroliers et gaziers iraniens pour des études qui devraient se terminer fin novembre. Depuis que les Etats-Unis se sont retirés en mai 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, l'Iran fait l'objet de sanctions unilatérales américaines qui ciblent principalement les secteurs pétrolier et bancaire du pays.

C’est dans ce contexte que la moindre tension dans le golfe Persique propre à aboutir à un blocage du détroit d’Hormuz pourrait s’avérer fatale aux Américains et à leurs alliés de l’OTAN dans la mesure où les cours du pétrole ayant atteint des sommités, tout changement de la quantité de l’or noir écoulé depuis le golfe Persique bascula encore les tendances, les engageant dans une dynamique haussière. Le Chiken game « petrolier » a-t-il commencé ? Evidemment dans la mesure où l'exemple iranien est suivis pas à pas par la Russie. À la suite de l'introduction de sanctions anti-russes à grande échelle, le chiffre d'affaires commercial entre la Fédération de Russie et l'UE a fortement diminué. Bloomberg affirme : "Pour compenser ces pertes, Moscou prend des mesures intensifiées pour réorienter les flux commerciaux vers l'est, principalement en renforçant la coopération export-import avec la Chine. Moscou augmente activement ses échanges avec la  Pékin qui commence à être en mesure de remplacer entièrement le volume des exportations qui représentaient auparavant l'Union européenne,