GB: campagne de soutien aux mosquées contre l’intervention du gouvernement
Suite à la nomination d’une directrice non musulmane pour le Centre islamique d’Angleterre, une institution islamique basée à Londres a lancé une campagne de soutien aux mosquées et aux centres islamiques dans ce pays.
Publiant un communiqué, la Commission islamique des droits de l’homme d’Angleterre a annoncé que cette campagne a été lancée afin de défendre de nombreux centres islamiques dans ce pays qui ont subi des pressions de la part des institutions gouvernementales.
Cette institution islamique a souligné que l’adhésion des mosquées britanniques à la Commission britannique des charités et des bienfaisances (Charity Commission), commission britannique des charités et des bienfaisances, les a rendues vulnérables face à la pression des groupes d’extrême droite et du lobby du régime sioniste.
L’organisation connue sous le nom d’Islamic Human Rights Commission (IHRC), a affirmé que l’ingérence dans les affaires des centres islamiques ont fait partie de la campagne coordonnée des islamophobes et des éléments pro-israéliens qui cherchaient à faire taire les musulmans.
Critiquant l’intervention de la Commission britannique des charités et des bienfaisances dans les affaires des musulmans, l'IHRC a précisé qu’il n’est pas du devoir du gouvernement britannique de dicter le contenu de sa religion aux musulmans. Selon elle, l’Islam n’a aucun besoin de l’intervention des étrangers.
Massoud Shajareh, le chef de cette institution islamique, a déclaré dans ce communiqué que la campagne de soutien aux mosquées a été lancée pour rassembler des preuves contre l’ingérence du gouvernement britannique dans les affaires des musulmans.
À rappeler que fin mai 2023, le Centre islamique d’Angleterre, l’une des plus grandes mosquées chiites de Grande-Bretagne, a fermé ses portes après que la Commission britannique des charités et des bienfaisances a nommé pour le centre une directrice par intérim non musulmane avec le pouvoir d’annuler les administrateurs actuels.
Les fidèles de la mosquée ont indiqué que le simple fait qu’une non-musulmane décidait de ce qu’on puisse croire ou dire à l’intérieur de cette institution religieuse était un nouveau type de racisme systématique et d’islamophobie de la part du gouvernement britannique.
Le mois dernier, le groupe des amis du Centre islamique d’Angleterre a écrit une lettre au chef de la Commission britannique des charités et des bienfaisances, disant qu’une personne non musulmane ne devait pas diriger le Centre islamique d’Angleterre.