Que disent les personnalités malaisiennes du martyr Qassem Soleimani ? 
(last modified Thu, 02 Jan 2025 07:08:45 GMT )
Jan 02, 2025 07:08 UTC
  • Que disent les personnalités malaisiennes du martyr Qassem Soleimani ? 

Pars Today - Les penseurs et les élites malaisiens ont salué la sagesse, la résistance et le courage du martyr général de division Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Ils ont rendu hommage à son rôle clé et à son impact déterminant dans l'établissement de la stabilité et de la sécurité en Asie de l’Ouest.

Les penseurs et experts malaisiens rendent hommage au martyr général Qassem Soleimani. À l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de la mort en martyr du général de division Qassem Soleimani, des intellectuels et analystes malaisiens ont accordé des interviews exclusives au correspondant de l’agence de presse IRIB à Kuala Lumpur. Ils ont évoqué la sagesse, la résistance et le combat courageux du héros honorable de l’Axe de la Résistance.

Ils ont par ailleurs déclaré que la présence sur le terrain du commandant Soleimani dans la lutte contre Daech et les extrémistes terroristes, pour établir la stabilité et la sécurité en Asie de l’Ouest, en avait fait une figure stratégique militaire à l’échelle internationale. Dans le monde instable d'aujourd'hui, il est considéré comme un héros et un symbole de la lutte contre le terrorisme, selon eux.

Mohd Azmi Abdul Hamid, président du Conseil des organisations islamiques non gouvernementales de Malaisie, a honoré la mémoire de l’ancien commandant de la Force Qods en déclarant : « À la lumière des récents bouleversements en Asie de l’Ouest, le rôle prépondérant et exceptionnels de ce martyr dans la lutte contre le terrorisme sont plus évidents que jamais pour tous. »

 « Le général Soleimani, en tant que héros transrégional, a, durant plusieurs années de guerre en Syrie, vaincu Daech, cette création des États-Unis et de l'Occident, grâce à sa foi, son engagement et sa sagesse. Il a également déjoué les complots américains en collaboration avec le régime sioniste dans la région », a-t-il précisé.

Ahmed Farouk Musa, président du Mouvement de la Renaissance islamique de Malaisie s’exprime sur le martyr Soleimani en ces termes : « Les États-Unis ont assassiné le martyr Soleimani principalement sous l'influence du régime sioniste. »

 « L'assassinat lâche du martyr Soleimani a, poursuit-il, mis en lumière le double standard des Américains : d'un côté, ils prétendent mener une guerre contre Daech, et de l'autre, ils ont assassiné la seule personne qui s'était pleinement tenue face à l'offensive du groupe terroriste. »

La personnalité malaisienne estime que cette action illégale et contraire au droit international a perturbé l’établissement de la paix et de la sécurité et as semé l’instabilité persistanHachte dans la région jusqu’à aujourd’hui.

Raja Kamal Bahrain, président des relations internationales du parti Amanah de Malaisie, a indiqué que la sagesse et la rationalité du général iranien de haut rang, le martyr Soleimani, sur le champ de bataille, étaient considérées par les experts militaires comme un pilier stratégique militaire à l'échelle internationale.

Il a ajouté : « Même ses adversaires ont, à plusieurs reprises, reconnu ce rôle exceptionnel du martyr Soleimani.»

En outre, il a déclaré : « En plus de l’anéantissement de Daech, considérée comme la plus grande réalisation du Front de la Résistance, d'autres développements fructueux, telles que la prévention de la chute certaine de l'Irak, figure également parmi les succès du martyr Soleimani. »

Le président des relations internationales du parti Amanah de Malaisie a poursuivi en déclarant :

« La présence active et influente du général Soleimani sur le champ de bataille contre les extrémistes terroristes a fait de lui, à l’échelle mondiale, un héros et un symbole de la lutte contre le terrorisme. »

Le général de division Qassem Soleimani, commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a été mort en martyr le 3 janvier 2020 lors d'une attaque aérienne menée par l’armée américaine près de l’aéroport de Bagdad.

Il se trouvait en Irak à l'invitation officielle des autorités irakiennes lorsqu'il a été tué aux côtés d'Abou Mahdi al-Muhandis, vice-président des Forces de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), et de huit autres compagnons.