Meta a recruté plus de 100 anciens agents du renseignement israélien
(last modified Wed, 16 Apr 2025 09:17:48 GMT )
Apr 16, 2025 09:17 UTC
  • Meta a recruté plus de 100 anciens agents du renseignement israélien

Pars Today – Un analyste américain a révélé les liens étroits entre l'entreprise Meta et le régime sioniste.

Alors que l’opinion publique mondiale reste profondément choquée par les crimes commis à Gaza, de nouvelles révélations mettent en lumière un aspect inquiétant de l’influence israélienne dans le secteur technologique mondial. Des enquêtes et documents récents montrent que Meta — la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp — est devenue un véritable pôle de recrutement pour d’anciens officiers du renseignement israélien. Ces derniers y joueraient un rôle actif dans la mise en œuvre de politiques hostiles à l’égard des Palestiniens.

Un nouveau rapport publié par l'écrivain et analyste américain, Nate Bair, sur le blog Do Not Panic et ensuite relayé par la plateforme d’investigation The Grayzone, dévoile des dimensions bien plus profondes de la complicité entre l’entreprise Meta et le régime israélien.

Selon ce rapport, plus de 100 anciens officiers et espions de l’armée du régime sioniste, y compris des agents issus de l’unité de renseignement 8200, travaillent actuellement chez Meta.

L’une des figures emblématiques de cette infiltration est Shira Anderson, responsable de la politique en matière d’intelligence artificielle (IA) chez Meta, qui a précédemment servi volontairement dans l’armée du régime sioniste.

Avocate américaine spécialisée en droit international, elle a rejoint l’armée du régime israélien en 2009 par le biais d’un programme appelé Garin Tzabar, qui permet aux Juifs non israéliens de servir dans l’armée du régime sioniste.

Avant cela, Anderson travaillait dans un centre de recherche dirigé par un ancien commandant de l’armée du régime occupant sioniste, puis elle a été nommée assistante juridique du chef de la Cour suprême de ce régime.

Dans ce contexte, Doron Vainrub, ingénieur en données travaillant au bureau de Meta à Madrid, a reconnu qu’au cours de ses trois années de service au sein de l’unité 8200, il avait développé une méthode avancée d’analyse de données massives, réduisant le temps de prise de décision humaine de plusieurs jours à quelques heures. Un algorithme qui était aligné avec un système d’IA connu sous le nom de Lavender, et qui a été directement utilisé dans des opérations automatisées d’assassinats massifs de Palestiniens.

Miki Rothschild est une autre figure notable qui est actuellement adjoint de la gestion des produits chez Meta, au siège de l’entreprise dans la Silicon Valley. Il a servi pendant trois ans durant la Seconde Intifada comme commandant de l’unité de missiles Moran dans l’armée du régime israélien. Cette unité était responsable des attaques à missiles longue portée contre les zones peuplées de Palestiniens.

L’enquête révèle également que l’armée israélienne, par l’intermédiaire de l’unité de renseignement 8200, a infiltré des groupes WhatsApp. Cette unité a identifié l’ensemble des membres de ces groupes comme cibles potentielles d’assassinat, simplement parce qu’un seul d’entre eux était soupçonné d’appartenir au Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas).

Une autre partie du rapport met en lumière la collaboration de Meta avec de grandes entreprises de l’industrie de l’armement américaine, telles que Lockheed Martin, Palantir et Anduril. Ces collaborations, notamment dans les domaines de l’IA et de la sécurité nationale, se sont intensifiées depuis le début du second mandat de Donald Trump. Les auteurs du rapport avertissent :  « La mainmise des géants de la tech sur les structures de pouvoir au sein de la nouvelle administration américaine — en grande partie liée à leur soutien inconditionnel au régime israélien — a favorisé une utilisation à des fins militaires des données des utilisateurs à l’échelle mondiale. »

Le rapport cite également des outils comme Dataminr et des entreprises telles que Waze — fondée par d’anciens membres de l’unité 8200 — comme des extensions du renseignement israélien intégrées aux infrastructures numériques mondiales.

Sur la base de ces documents, l’entreprise Meta n’est pas seulement un partenaire de renseignement du régime sioniste à l’échelle régionale mais elle est également devenue une menace mondiale pour la liberté de l’information, la sécurité des utilisateurs et les droits de l’homme, en fournissant des plateformes techniques et politiques aux récits sionistes.