F-35 vs S-400/bilan: une furtivité nulle!
(last modified Tue, 05 May 2020 18:22:57 GMT )
May 05, 2020 18:22 UTC

Au sommaire:

1-Les États-Unis auraient testé des chasseurs F-35 sur des S-400 russes.

À en croire les données fournies par un spécialiste du secteur aéronautique cité par le site web d’actualité sur l’aviation, avia.pro-net, les États-Unis auraient testé leurs F35, il y a deux ou trois ans sur des S-400 russes en Syrie.

Le spécialiste qui a préféré rester anonyme fait son analyse sur fond des obstacles mis par les USA pour empêcher l’adoption de ces systèmes par l’arsenal turc.

Les conditions dans lesquelles les tests ont eu lieu n’étaient probablement favorables aux USA quant à la « furtivité » des f 35 qui ne risquent plus d’approcher la zone de détection des radars russes, écrit l’analyste avant de réitérer : « Les F-35 américains ont été testés sur des S-400 russes il y a très probablement 2-3 ans. »

Selon les résultats des tests, n’importe quel avion de combat américain pourrait pénétrer la zone de détection du radar russe, mais ce n’est pas le cas du chasseur [super moderne] de l’US Air Force qui sera tout de suite identifié par la batterie russe, note l’expert.

Selon l’expert, c’est pour cette raison que les États-Unis entravent activement l’acquisition de ces systèmes par la Turquie, et ne risquent pas d’envoyer leurs chasseurs F-35, en tout cas, selon des sources disponibles, s’aventurer au-delà de 250 kilomètres des zones protégées par le S-400.

« Washington se rend compte que si Erdogan révèle la vulnérabilité des F-35 américains aux S-400 russes capables d’abattre des chasseurs avant que ces derniers n’entrent dans la zone de tir, alors aucun autre pays au monde n’achètera ces furtifs. »

« Qui a besoin d’avions de combat lorsqu’ils peuvent être abattus par un complexe dont le coût correspond au prix de 3-4 chasseurs américains ? », ajoute le spécialiste.

Il convient de préciser qu’Israël n’utilise pas non plus ses chasseurs F-35, qui, évidemment, ont reçu des recommandations pertinentes de Washington, car les S-400 russes seront en mesure de les détecter et même d’aider les Syriens à les abattre.

Source : Avia. Pro-Net avec PressTV

2-Venezuela : Tentative de coup d’État avortée

L’agence de presse AP, citant plusieurs sources anonymes, rapporte qu’un groupe d’environ 300 « volontaires lourdement armés » a tenté en vain de renverser le pouvoir du président vénézuélien Nicolas Maduro dans un « coup d’État secret » qui aurait été financé par des milliardaires américains.

Les sources ont évoqué l’implication présumée de l’ancien béret vert Jordan Goudreau dans l’opération qui aurait été dirigée par Cliver Alcala, chef des déserteurs militaires vénézuéliens qui est maintenant en prison aux États-Unis pour des accusations liées à la drogue.

Quant à Goudreau, il a pris sa retraite en 2016 et est actuellement à la tête de Silvercorp USA, une société de sécurité privée située près de son domicile sur la Space Coast de la Floride, selon AP. Goudreau a refusé de commenter la question, citant « la nature de notre travail ».

Toujours selon AP, les autorités américaines et colombiennes « posent des questions » sur le rôle de Goudreau dans le coup d’État manqué qui a suivi les événements fin avril 2019, quand « un cadre de soldats [vénézuéliens] a juré fidélité au président autoproclamé du pays sud-américain Juan Guaido ».

Selon les sources, le « coup d’État secret » a contraint 300 volontaires à entrer au Venezuela « depuis la pointe nord de l’Amérique du Sud », faisant des descentes dans les bases militaires du pays et déclenchant une révolte publique qui devait entraîner l’arrestation de Maduro. Cependant, une tentative pour déclencher un soulèvement « s’est effondrée en raison de manque de planification précise, d’une querelle entre les politiciens de l’opposition et d’une force mal entraînée qui avait peu de chances de battre l’armée vénézuélienne », a noté AP, faisant référence à la police colombienne qui a arrêté en mars une mini-fourgonnette contenant un arsenal d’armes et d’équipements modernes.

Dans ce contexte, l’agence AP a cité l’ancienne force spéciale de la marine de guerre des États-Unis, Ephraim Mattos, disant qu’« il n’y avait aucune chance qu’ils [les volontaires] réussissent sans une intervention militaire américaine directe ». Il a ajouté que « vous n’allez pas vaincre Maduro avec 300 hommes affamés et sans formation ».

Diosdado Cabello, membre de l’Assemblée nationale du Venezuela, a pour sa part affirmé que le gouvernement surveillait le complot depuis des mois.

Les États-Unis font pression sur le président légitime vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement pour qu’il démissionne. Ils ont imposé des sanctions économiques contre le pays et limité ses exportations de pétrole.

Source : Al-Manar

 2-Michoustine écarté : Poutine reprend-il la main ?

Hier soir, Ô surprise, le Premier ministre russe Michoustine annonce avoir succombé aux charmes du virus, il a été testé positif et doit donc se mettre en retrait. Poutine en prend acte et, de manière inédite, transfert les compétences, formellement par oukase et sans mention du caractère temporaire de la décision, au premier vice-Premier ministre Beloussov, en charge de l’économie. Le président Poutine serait-il en train de reprendre la main ? Y aurait-il enfin une prise de conscience de la catastrophe économique qui se profile et que des recettes purement managériales et numériques ne pourront résoudre ? Espérons-le ! Le Premier ministre a annoncé au Président Poutine hier soir être touché par le coronavirus et donc se mettre en retrait temporairement. La réaction de Poutine est extrêmement intéressante, particulièrement sur deux points.

Tout d’abord, la furie virale s’accompagne d’une furie numérique. Dans cette turbulence, les déclarations du Président ramènent les choses à leur place :

« Sans contact direct avec ses collègues, il n’est pas possible de prendre des décisions dans les affaires publiques. »

Ces paroles évidentes, qui ne concernent pas que les affaires d’État, font plaisir à entendre. Il est bon lors d’une hystérie collective de rappeler certaines évidences : l’on ne peut pas gérer un État à distance. Ensuite, il faudra remettre ces évidences en œuvre. Espérons que la volonté politique sera suffisante pour aller au bout de la logique énoncée par ces paroles. Ensuite, le Président Poutine a formalisé le remplacement de Michoustine par Beloussov, en adoptant immédiatement un oukase, ne précisant pas le caractère temporaire de l’acte (le voir ici). Ce qui est assez surprenant à plusieurs titres. Tout d’abord, parce que ni la pratique habituelle (Medvedev n’a jamais été remplacé formellement ainsi, même lors de certaines de ses absences), ni le protocole ne l’exige. Ensuite, parce que même si Michoustine est réellement malade, ce qui est tout à fait possible, les fêtes de mai arrivent et tout fonctionne au ralenti – par ailleurs le virus n’est pas éternel et il a plutôt une bonne tête. Enfin, parce que dans le texte de l’oukase, étrangement, ne figure pas le terme « temporairement ». Beloussov est nommé par intérim pour remplacer Michoustine, mais pas par intérim temporairement.

Source : Réseau international

 

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