Assad va-t-il "démissionner"?!
(last modified Sun, 17 May 2020 14:41:10 GMT )
May 17, 2020 14:41 UTC

Au sommaire :

1-Le plan de guerre iranien contre Israël

L'Iran vient de détailler son plan de guerre anti-israélien et le faire connaître via une résolution adoptée au Parlement.

Seyyed Hossein Naghgavi Hosseini, porte-parole de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, a révélé samedi les détails d'un plan pour affronter Israël. Selon la source, « la réunion de la Commission de la sécurité  s'est tenue samedi, dans le but d'étudier le plan visant à contrer les pratiques hostiles de l'entité sioniste et la menace qu’elles représentent pour la paix et la sécurité », a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse iranienne Fars.

 « Selon le premier article du plan, toutes les composantes de l’appareil d’État sont appelées à mobiliser toutes leurs capacités régionales et internationales pour faire face aux pratiques hostiles de l'entité sioniste, en particulier face aux actes de guerre provocateurs, au terrorisme ainsi qu’aux blocus, à la colonisation, au déplacement imposés au peuple palestinien, et ce, pour en venir une fois pour toutes à bout de l’occupation des territoires palestiniens et des États voisins par Israël, y compris dans le Golan. »

« L'article 2 confirme la ratification d’une loi approuvée par le Parlement sur la protection de Qods, la capitale de la Palestine », a-t-il poursuivi.

"L'article 3 stipule l'engagement de l’Iran à soutenir pleinement le peuple palestinien opprimé, en droite ligne avec l'article 8 de la loi soulignant le soutien sans faille de la Révolution islamique porté au peuple palestinien".

« L'article 4 interdit de son côté la délivrance de toute licence, directement ou indirectement, aux personnes physiques et morales lors d'expositions, de conférences et de forums aux sionistes. »

« L'article 5 interdit de son côté l’activité de toutes les sociétés liées d’une façon ou d’une autre avec Israël et actives dans la programmation et la cyber-géographie. Il est interdit de leur fournir des services et de demander de service à ces sociétés tout comme il est interdit d’utiliser de matériel et de logiciels en rapport avec les firmes israéliennes. »

Source - Almasdarnews

2- Résurgence du mouvement des Gilets jaunes

En France, des manifestants se revendiquant des Gilets jaunes se sont vus dispersés par la police dans plusieurs villes à travers le pays.

Selon RT France, une poignée de personnes, à Paris, ont essayé de braver les interdictions de manifestation publique le 16 mai.

Quelques individus, se présentant comme des Gilets jaunes, pour la plupart sans chasuble jaune, ont tenté de manifester dans plusieurs villes.

Les forces de l'ordre sont intervenues, les manifestations étant interdites en pleine épidémie de Covid-19.

Source : RT France

3-Crimée : Israël lance une flèche contre la Russie...

Un diplomate américain de haut rang a utilisé une photo d'un ghetto juif en Pologne dans un message Twitter consacré à la déportation des Tatars de Crimée en 1944. L’ambassade de Russie aux États-Unis a ironisé cette gaffe qui n’était pas la première relative à cette image.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l'OSCE, James Gilmore III, a publié une photo des Juifs expulsés par les nazis d’un ghetto de Lodz pour illustrer un message sur Twitter consacré au déplacement des Tatars de Crimée par l’URSS pendant la Seconde Guerre mondiale, a annoncé l’ambassade de Russie aux États-Unis.

« C'est une très mauvaise idée d'utiliser les manuels de la diplomatie ukrainienne », a noté l'ambassade de Russie sur Twitter, rappelant ainsi qu’en 2019 l’ambassade d’Ukraine auprès des États-Unis avait commis la même erreur en publiant un message avec cette même photo pour déplorer « l’histoire amère » de la déportation des Tatars de Crimée. Le message ukrainien avait depuis été supprimé.

Source : Sputnik

4-En parlant d'une prochaine démission d’Assad, l’opposition « prend ses rêves pour la réalité »

Un opposant estime que les rumeurs sur la prochaine démission du président syrien sont fomentées par ceux qui veulent profiter de la situation actuelle pour faire valoir ce à quoi ils aspirent. Et de souligner que l’avenir politique du chef d’État ne pouvait être décidé que par le vote et le travail du Comité constitutionnel.

Les représentants de l’opposition syrienne qui assurent que le président syrien Bachar al-Assad peut prochainement démissionner prennent leurs rêves pour la réalité, a déclaré à Sputnik Mahmoud Afandi, secrétaire du mouvement d’opposition Diplomatie populaire.

Se référant à l’opposition, plusieurs médias ont récemment assuré que le chef de l’État syrien pourrait prochainement quitter son poste. Qui plus est, il a été affirmé que cette question était examinée par Ankara, Moscou et Téhéran. Aucune confirmation officielle n’a suivi. Le coordinateur du groupe de coordination des liens entre les Parlements russe et syrien, le député Dmitri Sabline, a qualifié ces informations de rumeurs, ajoutant qu’Assad bénéficiait du soutien de la plupart des Syriens.

« Juste que l’opposition y aspire vraiment. Il ne lui reste plus d’autres moyens. Avant, elle accusait le régime de bombardements et autres. Maintenant, il n’y en a même pas, l’accord de Moscou fonctionne. Donc l’opposition a commencé par ce biais à faire avancer son ordre du jour», a déclaré Afandi, ajoutant qu’ils « prennent leurs rêves pour la réalité ».

Et de préciser que l’opposition profite du moment, vu que l’attention à l’échelle internationale est concentrée sur d’autres problèmes.

 « Tout le monde lutte contre le coronavirus, y compris la Russie, les États-Unis et l’Europe aussi. [...] C’est pour cela que l’opposition a commencé à donner des entretiens affirmant que la Russie prépare la démission d’Assad », a souligné Afandi qui rappelle que Moscou a toujours défendu que l’avenir politique du président syrien soit entre les mains du peuple syrien.

Idée contraire aux principes de Moscou

« Cela contredit la position de la Russie qui dit que l’avenir de la Syrie doit être décidé par le peuple syrien. Il est peu probable que la Russie s’éloigne de cette position et encore moins l’Iran », a déclaré cet opposant qui n’exclut pas que de tels thèmes puissent être discutés en Turquie.

Selon lui, l’avenir politique du président syrien ne pourra être décidé qu’une fois que le pouvoir étatique se consolidera sur l’ensemble des territoires syriens et uniquement par le biais des élections et du travail du Comité constitutionnel en conformité avec la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, ajoute Sputnik.

Reste à noter que l'assistant spécial du président du Parlement iranien, Hossein Amirabdollahian, a réagi ce dimanche à cette rumeur, en ces termes, sur Twitter :

« Le Dr Bachar Assad est le président légitime de la Syrie et le grand leader de la lutte contre le terrorisme takfiriste dans le monde arabe. La rumeur sur un accord russo-iranien sur sa démission est un grand mensonge, faisant partie du jeu médiatique américano-sioniste. Téhéran soutient avec force la souveraineté, l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Syrie.»

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