Pars Today
Le fait que la cause palestinienne et la question d’al-Qods redeviennent centrales dans le monde arabo-musulman est un coup dur pour la nouvelle ligne politique suivie par certains pays du golfe Persique, dont Bahreïn.
Le principal mouvement d’opposition à Bahreïn, Al-Wifaq et les mouvements de la résistance palestiniens, le Hamas et le Jihad islamique ont dit non à la visite de la délégation bahreïnie en visite à Tel-Aviv.
Sous pression des instances internationales, l’Ayatollah Issa Qassem, assigné à résidence, a enfin pu avoir accès à l’hôpital.
Dans un communiqué publié ce jeudi 30 novembre, les oulémas de Bahreïn ont exhorté le peuple à se mobiliser contre l’assignation à domicile du plus haut dignitaire du pays, le cheikh Issa Qassem.
Selon Fars News, les forces militaires se sont heurtées aux opposants bahreïnis venus manifester ce lundi soir aux alentours du domicile de Cheikh Issa Qassem dans le quartier d’al-Diraz, à l’ouest de la capitale Manama.
Une équipe de médecins a ausculté, sous des mesures de sécurité draconiennes, le leader des chiites de Bahreïn dont la santé s’est de plus en plus dégradée.
L’annonce de la prolongation de deux ans de la peine de prison de Nabil Rajab, président du Centre bahreïni des droits de l’homme, a provoqué un tollé général à Bahreïn.
Le régime bahreïni a fini par libérer trois militants des droits de l’homme à la suite des contestations populaires et la vague de protestation médiatique.
La cour d’appel de Bahreïn a décidé de passer de l’emprisonnement à vie à 15 ans de prison pour 4 personnes accusées d’espionnage pour le compte de la République islamique d’Iran.
Dans un récent article d’analyse intitulé « Bahreïn et Israël, une amitié qui s’élève dans une mer d’hostilité », The Middle East Eye a tenté d’apporter des éléments explicatifs au rapprochement entre Israël et Bahreïn.