L’OTSC renforce son partenariat avec les pays africains
Quelques jours avant le début de vastes exercices militaires en Biélorussie, l’Alliance politico-militaire OTSC a annoncé son intention d’intensifier ses liens avec l’Afrique.
« L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), qui réunit six pays issus de l’ex-URSS, et les pays africains pourraient organiser des événements conjoints, et des observateurs africains pourraient se rendre aux exercices militaires du groupe », a annoncé le 28 août Anatoli Sidorov, chef d’état-major unifié de l’OTSC, cité par Sputnik.
« Comme les États membres de l’Organisation [Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan, ndlr] ont de très bonnes et étroites relations avec des pays d’Afrique, il doit donc y avoir une perspective pour la présence d’observateurs [africains, ndlr] aux exercices et à d’autres actions communes », a indiqué le général de corps d’armée lors d’un point presse à Moscou.
« L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), qui réunit six pays issus de l’ex-URSS, et les pays africains pourraient organiser des événements conjoints, et des observateurs africains pourraient se rendre aux exercices militaires du groupe », a annoncé le 28 août Anatoli Sidorov, chef d’état-major unifié de l’OTSC, cité par Sputnik.
« Comme les États membres de l’Organisation [Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan, ndlr] ont de très bonnes et étroites relations avec des pays d’Afrique, il doit donc y avoir une perspective pour la présence d’observateurs [africains, ndlr] aux exercices et à d’autres actions communes », a indiqué le général de corps d’armée lors d’un point presse à Moscou.
Le général a tenu ses propos quatre jours avant le début de grands exercices opérationnels et stratégiques de l’OTSC, qui impliqueront 2.500 soldats et plus de 500 équipements militaires.
Baptisées « Fraternité de combat-2023 », les manœuvres se tiendront du 1er au 6 septembre en Biélorussie, pays qui assure actuellement la présidence de l’OTSC. Des représentants de l’Arabie saoudite, de l’Iran, de la Chine et de la Mongolie y assisteront en tant qu’observateurs, a ajouté le haut gradé.
Le programme comprend cinq exercices spéciaux. Pendant Interaction-2023, les forces de l’OTSC s’entraîneront à régler une crise en Europe de l'Est. Des unités de reconnaissance participeront à Recherche-2023 et les unités logistiques et du génie auront leur propre exercice, baptisé Échelon-2023.
Pendant Barrière-2023, les pays membres de l’OTSC créeront une unité conjointe de radioprotection, de protection chimique et biologique ainsi que de soutien médical. L’exercice Rocher-2023 sera organisé pour les troupes des Situations d’urgence.
Ces exercices « ne font pas preuve d’agression et ne ciblent pas des pays tiers », a souligné le chef d’état-major unifié.
Le 25 août, le président biélorusse avait déjà déclaré qu’il s’agissait d’exercices de routine et que l’Occident n’avait rien à craindre.
Le scénario des exercices met l’accent sur les drones, selon Anatoli Sidorov.
« Nous avons un bon nombre d’épisodes au programme […]. L’un des scénarios que je peux dévoiler sera une application active de drones ainsi que des mesures de lutte contre les drones ennemis. Ce sera l’une des questions principales », a confié le responsable, ajoutant qu’une attention serait également accordée aux moyens de guerre électronique.
La dernière étape des manœuvres conjointes des pays membres de l’OTSC planifiées pour 2023 aura lieu en République du Kirghizstan en octobre, après laquelle les contingents seront renvoyés vers leurs points de déploiement permanents, a-t-il indiqué.
L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) est une organisation à vocation politico-militaire fondée le 7 octobre 2002. Elle regroupe six pays: l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.
Elle a pour missions de renforcer la paix internationale et régionale, la sécurité et la stabilité, de protéger sur une base collective l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté des États membres.