Les réactions contrastées au mode face à la reconnaissance de l’État palestinien par la France
Pars Today-Le monde réagit à la future reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Cette décision a été décriée par Israël, rejetée par les États-Unis et saluée par d'autres capitales.
Le 24 juillet 2025, le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaîtrait l’État de Palestine en septembre, lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Il s’agirait d’une décision historique, faisant de la France le premier pays du G7 à franchir ce pas.Le président espère ainsi créer une dynamique collective. Toutefois, la décision a immédiatement été dénoncée par Israël, qui y voit une « récompense de la terreur », et fermement rejetée par les États-Unis, qualifiant cette reconnaissance d’initiative « imprudente » qui ferait reculer la paix. D’autres capitales, en revanche, l’ont saluée, tandis qu’en France, certains regrettent que cela « ne changera rien sur le terrain à Gaza ».La décision a été accueillie favorablement par le Hamas, ainsi que par l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Turquie, qui y voient un pas vers la justice. De leur côté, les États-Unis, allié historique d’Israël, ont exprimé une opposition résolue. L’Iran, pour sa part, reste sceptique : le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a déclaré sur PressTV que, bien que l’initiative française soit « bienvenue », elle manque de crédibilité sans mesures concrètes. Selon Téhéran, qui ne reconnaît pas Israël, l’Union européenne demeure perçue comme un relais au service de Washington, ce qui limite la portée de l’annonce.D’autres acteurs régionaux, comme le Qatar et la Jordanie, ont exprimé un soutien prudent et mesuré.En France, historiquement, la gauche plaide en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien. Toutefois, elle garde ses réserves. « L’urgence, face à la famine et aux massacres en cours, c’est de tout faire pour stopper cela. La reconnaissance de l’État de Palestine ne suffira pas, mais c’est un pas dans la bonne direction », a déclaré le député socialiste Arthur Delaporte.Le chef de l’État français fera cette annonce solennelle en septembre, à la tribune de l’ONU. Son camp salue une « parole claire », tandis que le chef de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’est félicité d’une « victoire morale ». RT / RFI / L'Expression / Le Monde
NH