Édesse : une mémoire glorieuse portée par l’Iran

Pars Today - Lors de la bataille d’Édesse, le célèbre souverain sassanide Shapour vainquit le puissant empereur romain Valérien et son armée de soixante-dix mille hommes à Édesse, dans la Turquie actuelle. Les magnifiques bas-reliefs portant sur cette victoire éclatante, en plus d’incarner la puissance de la Perse antique, sont perçus de nos jours comme un symbole de l’autorité nationale iranienne.

Eugène Flandin (1809–1876), peintre et chercheur français, entreprend un voyage en Iran comme représentant de l’Académie des Beaux-Arts afin de faire découvrir aux Français les civilisations anciennes de l’Orient et de réaliser des peintures ainsi que des rapports sur les monuments historiques. Après quatre mois de voyage, il atteint le site de Tang-e Chogan dans la province du Fars. Dès le début de son périple, il découvre une stèle ornée d’un bas-relief mystérieux, vestige d’une histoire oubliée. La scène représente trois guerriers : l’un gisant à terre, tué ; un autre implorant ; et un troisième se rendant à un cavalier majestueux, devant lequel se tiennent deux personnages de haut rang. L’ensemble évoque une cérémonie, comme si tous assistaient à la conclusion d’un événement. Parmi les vestiges de l’Iran antique, ce bas-relief attire particulièrement l’attention de Flandin, qui en réalise un croquis minutieux et se lance dans la recherche des secrets de cette sculpture de pierre. / PressTV

NH