De « nouvelles exigences » US suscite l'ire de l'Iran
La délégation des négociateurs nucléaires à Vienne dénonce de « nouvelles exigences » américaines, qui pourraient entraver la relance de l'accord nucléaire. Le Middle East Eye rapporte que les nouvelles exigences des États-Unis dans les pourparlers nucléaires ont suscité à la fois la surprise et la colère des négociateurs iraniens à Vienne.
Il a également fait part d’une pause dans les pourparlers sur le nucléaire.
« La question de la saisie des pétroliers n'est pas le seul obstacle à lever en vue de relancer l'accord sur le nucléaire iranien. Dans leur dernière réponse à l'Iran, les États-Unis ont évoqué de nouvelles demandes vagues qui ont surpris et mis en colère la partie iranienne.
Dans ce cadre, les États-Unis refusent de retirer le nom du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de la liste des organisations terroristes étrangères. En outre, la question des éventuelles dimensions militaires des activités nucléaires de l'Iran n’est toujours pas réglée entre Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) », rapporte le journal en ligne.
En ce qui concerne la question des centrifugeuses modernes du pays, le site d’information cite une source iranienne sous le sceau d’anonymat : « Je pense que même si le Congrès américain accepte miraculeusement l'accord, ils peuvent cependant s’en retirer en quelques heures. Au cas où les États-Unis décideraient alors de violer à nouveau l'accord, la présence de centrifugeuses avancées en Iran est une garantie plus forte que tout ce que les États-Unis veulent offrir. »
Vendredi 11 mars, le négociateur principal de la RII, Ali Bagheri, et le négociateur de l’Union européenne en charge du dossier de l’accord nucléaire, Enrique Mora, ont pris part au huitième round des négociations visant à lever les sanctions américaines contre l'Iran.
Le chef de la diplomatie européenne, Joseph Borrell, qui s'est également entretenu par téléphone avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a indiqué que les discussions devaient être suspendues en raison de « facteurs externes ».
« Nous devons faire une pause dans les pourparlers en raison de facteurs externes, a-t-il tweeté. Un texte final est quasiment prêt et sur la table. En tant que coordinateur, je continuerai à travailler avec mon équipe pour communiquer avec tous les membres des pourparlers nucléaires, y compris les États-Unis, afin de surmonter la situation actuelle et de finaliser l'accord. »