1er navire "balistique" de l'Iran?
Le dévoilement du navire-catamaran iranien Shahid Soleimani d’une conception innovante et équipé de nombreux équipements militaires de pointe se traduit en termes de la dernière réalisation de la marine iranienne dans le domaine du combat naval, ce qui rend la marine iranienne exponentiellement plus puissante dans la protection des frontières maritimes du pays et conduit à sa présence active à des milliers de kilomètres au-delà des frontières maritimes du pays.
La marine de l’armée a joué un rôle crucial dans la répulsion des dangers lors de nombreux conflits maritimes, notamment en sauvant les navires commerciaux et non commerciaux des pirates et en les arrêtant prouvant ainsi qu’elle est vraiment une force stratégique, a déclaré le contre-amiral Habibollah Sayyari, coordinateur adjoint de l’armée de la République islamique d’Iran.
Il est à noter qu’un catamaran est une embarcation à plusieurs coques comportant deux coques parallèles de taille égale qui sont reliées l’un à l’autre par un corps central. Contrairement aux navires à simple coque qui utilisent des réservoirs de ballast pour créer leur équilibre les catamarans profitent de la distance transversale entre leurs deux coques pour se stabiliser dans l’eau.
Les catamarans possédant deux coques se classent donc dans la catégorie des bateaux multicoques dont l’intérêt est d’aller plus vite grâce à des coques plus fines qui vont diminuer la résistance de l’eau, d’augmenter la stabilité, ou d’augmenter la surface du pont.
Un autre avantage important dans la conception du catamaran de Shahid Soleimani est lié à sa capacité de naviguer dans des eaux très peu profondes d’environ deux mètres ou moins ce qui permet aux unités marines de se déplacer à grande vitesse dans des zones très proches de la côte et de tirer depuis presque n’importe quel point.
Comment les caractéristiques des catamarans du Shahid Soleimani ont-elles accru la puissance de la marine iranienne ?
1. Le corps en aluminium du catamaran produit de A à Z en Iran lui confère plus de résistance à l’humidité de l’eau de mer et de furtivité élevée. La construction annuellement d’un catamaran est à l’ordre du jour de la marine du CGRI.
2. Le catamaran Shahid Soleimani est un navire polyvalent qui peut prendre le commandement des opérations navales en lançant ses 3 vedettes rapides équipées des lance-missiles. Seuls trois pays au monde peuvent concevoir et construire des navires en aluminium d’une longueur supérieure à 60 mètres, et l’Iran en fait partie.
3. Le catamaran est équipé de 12 missiles de croisière sol-sol, ce qui à lui seul a considérablement augmenté la puissance de feu de la marine du CGRI sans compter les bateaux lance-missiles dont il dispose. De plus, il a la capacité d’être équipé de missiles de croisière pour toucher des cibles terrestres.
4. Un autre avantage important dans la conception du catamaran de Shahid Soleimani est lié à sa capacité de naviguer dans des eaux très peu profondes d’environ deux mètres ou moins ce qui permet aux unités marines de se déplacer à grande vitesse dans des zones très proches de la côte et de tirer depuis presque n’importe quel point.
5. Parmi les capacités de ce navire figure le tir de 16 missiles sol-air à partir de lanceurs à lancement vertical jusqu’à une portée de plus de 150 km. Il est équipé de systèmes automatiques et semi-automatiques et de canons de 20 mm et 30 mm pour la défense périphérique en conflit avec des cibles volantes et de surface.
6. De plus, il peut recevoir des hélicoptères ; au début, on pensait qu’il ne recevait que des hélicoptères légers, mais grâce à la réception du Bell 4012, il a une force plus élevée et, dans le domaine offensif, il peut transporter un hélicoptère Shahed-285 en mode pleine charge.
7. La vitesse de 30 nœuds nautiques, soit près de 60 kilomètres à l’heure, améliore les capacités du catamaran Shahid Soleimani à se déplacer et à effectuer les missions assignées plus rapidement.
8. Si l’Amérique compte sur sa puissance de missiles, il faut dire que lors d’une éventuelle bataille navale, la marine et l’armée iranienne et du CGRI pourront utiliser des milliers de vedettes rapides, de drones, de missiles sol-mer, auxquels s’ajoutent un nombre important d’hélicoptères et des avions de guerre.
9. Il semble qu’avec la diminution du risque de guerre dans le golfe Persique ces dernières années, la stratégie du CGRI ne consiste pas seulement à être prêt pour des conflits de sorte de guérilla maritime, elle essaie également d’accroître son autorité maritime et de surveiller les itinéraires de transfert de marchandises et d’énergie dans les mers de Makran et du golfe Persique en construisant et en exploitant des navires innovants construits de A à Z par l’Iran.
10. La marine du CGRI a fait des progrès significatifs ces dernières années et a considérablement amélioré la variété de ses armes et de ses tactiques de combat. En augmentant son pouvoir de dissuasion, elle a considérablement réduit le risque de tout conflit avec la marine américaine dans le golfe Persique et la mer de Makran. Ceci étant dit, il semble que la stratégie de la marine du CGRI soit passée d’un mode défensif à un mode offensif conforme à la guerre préventive, et les armes récemment dévoilées renforcent l’hypothèse ci-dessus.