Macron-Raïssi: pour la promotion des relations bilatérales
Lors d’un entretien téléphonique de 90 minutes, les présidents iranien et français ont échangé leurs points de vue sur les moyens d’améliorer les relations conjointes et se sont mis d’accord sur une feuille de route pour la poursuite des interactions, a tweeté, samedi 10 juin, le chef adjoint du cabinet présidentiel chargé des affaires politiques, Mohammad Jamshidi.
Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec son homologue iranien, a fait savoir le responsable du cabinet du président Raïssi, en précisant que les deux hommes avaient discuté de la manière de promouvoir les relations dans divers domaines.
Les deux parties ont entre autres discuté de la levée des sanctions imposées à la République islamique d’Iran et des développements régionaux ont fait l’objet de leur discussion.
L’Iran a montré au monde la nature pacifique de son programme nucléaire en signant l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), mais en raison du retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et sa réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran, l’avenir de l’accord reste dans l'incertitude.
Des négociations entre les parties à l’accord sur le nucléaire iranien ont été entamées à Vienne en avril 2021, avec l’intention de ramener les États-Unis dans l’accord et de mettre fin à leur campagne de « pression maximale » contre la République islamique d’Iran.
Les pourparlers sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l’insistance de Washington à ne pas lever la totalité des sanctions anti-iraniennes et à ne pas offrir les garanties nécessaires qu'il n'abandonnera pas l'accord une nouvelle fois.
Lors d’une session du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui s’est tenue le 7 juin, le représentant permanent de la RII au bureau des Nations unies à Vienne, Mohsen Naziri Asl, a exhorté les gouvernements européens à éviter les « attitudes provocatrices et non constructives » à l'égard du programme nucléaire pacifique de la République islamique et à œuvrer en faveur de la résolution des différends.