Profanation du Noble Coran : Téhéran convoque l'ambassadeur danois
(last modified Thu, 24 Aug 2023 19:20:23 GMT )
Aug 24, 2023 19:20 UTC
  • Profanation du Noble Coran : Téhéran convoque l'ambassadeur danois

L'Iran convoque une nouvelle fois l'ambassadeur du Danemark à Téhéran, sur la question de la profanation répétée du Noble Coran à Copenhague.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire que l'ambassadeur du Danemark à Téhéran, Jasper Vahr avait été convoqué ce matin au ministère au sujet des actes profanateurs répétés à l'encontre du Noble Coran.

« Il lui a été demandé de faire parvenir à son gouvernement la protestation de l'Iran », a déclaré M. Kanaani, ajoutant que l'Iran attendait du Danemark qu'il prenne des mesures responsables afin d'éviter que de tels actes de profanation ne se reproduisent.

Ceci intervient alors que le Noble Coran a de nouveau été profané devant les ambassades de cinq pays musulmans à Copenhague par un groupe extrémiste la semaine dernière.

Aussi, l'envoyé danois en Iran a informé des mesures prévues par son pays pour empêcher de tels actes, a fait savoir le diplomate iranien pour qui la profanation du Livre sacré des musulmans était « un ignoble projet sioniste ». 

Il a également estimé que Danemark et la Suède étaient tout de même responsables, car leurs gouvernements ont autorisé de tels actes qui sont une violation des lois internationales et de la charte des Nations unies.

À la fin du mois dernier, le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur du Danemark pour un acte similaire dans son pays.

Au cours des dernières semaines, le Noble Coran a fait l'objet de profanation par des éléments extrémistes à plusieurs reprises en Suède et au Danemark.

Les actes sacrilèges ont enflammé la colère de toute la communauté musulmane à travers le monde. Plusieurs pays ont convoqué ou expulsé les ambassadeurs suédois et danois.

Les pays nordiques ont déploré la profanation du Noble Coran, mais ont affirmé qu'ils ne pouvaient pas l'empêcher en vertu des lois constitutionnelles protégeant "la liberté d'expression."