Apr 15, 2024 19:30 UTC
  • L'ère de la patience stratégique est «révolue» (Vice-président iranien)

Les frappes de représailles de l’Iran contre les territoires occupés signifient la fin de l’ère de la « patience stratégique », a affirmé le vice-président iranien pour les affaires politiques, soulignant que la stratégie israélienne de guerre dans la guerre a été vaincue.

Mohammad Jamshidi a fait cette remarque dans un message sur son compte X, dimanche 14 avril, après que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a tiré samedi des missiles et un essaim de drones sur les territoires occupés de la Palestine, en réponse à l’attaque terroriste d'Israël contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas en Syrie.

Baptisées « Opération Promesse honnête », les frappes de représailles ont infligé des dégâts aux bases militaires israéliennes dans les territoires occupés, dont l’ampleur reste à préciser.

« L’opération Promesse honnête menée avec succès signifie que l’ère de la patience stratégique est révolue et que la stratégie israélienne de guerre dans la guerre a été vaincue », a noté Jamshidi, soulignant que l’opération avait changé l’équation.

Il a également mis en garde Israël contre une « réponse directe et punitive » de la part de l’Iran au cas où il viserait le personnel et les intérêts iraniens.

La veille, le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri, a annoncé que l'Iran avait frappé une importante base de renseignement dans les territoires occupés et la base aérienne de Nevatim, d'où un F-35 avait décollé avant de frapper le consulat iranien en Syrie.

Les frappes « ont atteint leurs objectifs », car le système Dôme de fer du régime n’a pas réussi à intercepter correctement les missiles et les drones iraniens.

L’attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas a entraîné la mort en martyr du général de division Mohammad Reza Zahedi, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), de son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, et de cinq de leurs officiers.

L’attaque terroriste a suscité une condamnation catégorique de la part de hauts responsables politiques et militaires iraniens qui ont promis une « vengeance définitive ».

Mots clés