Qanats iraniens : l'art de la gestion de l'eau que l'Iran antique a présenté au monde
Parstoday - Forage d'un qanat est l'une des méthodes d'utilisation des eaux souterraines créées par les anciens Iraniens. Une structure qui représente le génie, l'intelligence et l’ancienne civilisation de l’Iran.
Les qanats construits en Iran sont des structures souterraines qui sont encore utilisées dans de nombreuses zones critiques et à faible niveau d'eau.

Ces structures ont inspiré de nombreux pays à fournir de l’eau au fil du temps. Des documents historiques montrent que la technologie iranienne de construction du qanat s'est progressivement propagée dans d'autres régions du monde, dont des exemples peuvent être observés à l'est dans des pays comme l'Afghanistan, l'Inde et la Chine, et à l'ouest dans les pays d'Afrique du Nord comme le Maroc, l'Algérie et la Libye. Les recherches montrent que les habitants de ces terres s'installaient généralement dans des zones où il était possible de construire un qanat.
Qu'est-ce qu'un qanat et comment est-il construit ?
Un qanat est un canal creusé sous terre pour transporter l’eau jusqu’à la surface de la terre. Les sources souterraines sont appelées la mère du puits, les qanats creusés profondément dans le sol jouent en réalité le rôle de canal de communication qui relie la série de puits provenant de la mère du puits. L'endroit où le qanat atteint le sol et sort s'appelle la tête du qanat.

Le point important pour construire un qanat est la méthode de travail. Cette structure amène l’eau du sous-sol vers la surface sans utiliser d’outils, en utilisant uniquement la force de gravité.
Qanats iraniens et enregistrement mondial
Dans son rapport sur l'approvisionnement des ressources en eau, l'Organisation mondiale de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) a mentionné la méthode de creusement de tunnels pour l'approvisionnement en eau connue sous le nom de Qanat dans l'Iran antique, comme l'une des plus anciennes techniques d'ingénierie intelligente et une méthode judicieuse pour fournir l'eau nécessaire sur la liste du patrimoine mondial.
Actuellement, environ 10 anciens qanats iraniens ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO; y compris le qanat de Zarch à Yazd, datant d'environ trois milles ans avec une longeur de 83 kilomètres; Aussi, des qanats tels que qanat de Ghasabeh de la ville de Gonabad, le qanat de Baladeh de Ferdows et le qanat Zarch d'Hassanabad.

Connaissance du creusement du qanat iranien dans d'autres pays
En prouvant son utilité, la technologie du qanat a donné de l’eau et de la verdure à d’autres pays du monde, et ses effets sont évidents dans de nombreux pays, notamment dans des pays comme l’Espagne où les musulmans étaient présents. En Inde, le pays le plus peuplé du monde, le transfert de technologie de construction du qanats a aidé les habitants de cette terre.

Un exemple de construction de qanat en Inde
La ville d'Aurangabad (maintenant connue sous le nom de Chatrapati Sambhaji Nagar) dans l'État du Maharashtra, comme de nombreuses autres régions de l'Inde, est confrontée au problème de la pénurie d'eau chaque été, mais la ville était autrefois connue pour être verte dans une région à faible niveau d'eau. Le secret de cette verdure résidait dans le système de canaux souterrains appelé Nahar Ambri. Un esclave nommé Malek Amber a construit cet ensemble de canaux en 1612.
Comme l'écrit Danashri Merajkar, architecte et chercheur, dans un article scientifique: Embri avait vécu dans l'Iran antique pendant plusieurs années avant d'entrer en Inde, et le système des qanats iraniens a inspiré la construction de canaux souterrains qu'il a construits à Aurangabad des années plus tard. Cet auteur a ensuite écrit qu'Embri a appris ce système que les Iraniens avaient inventé pour résoudre leur problème de pénurie d'eau et plus tard, il a mis en œuvre à Aurangabad avec l'aide d'un groupe d'ingénieurs.

Comme le dit l'historien Cheikh Ramadan qui a étudié en profondeur ce système de transfert d'eau, la longueur de ces canaux souterrains atteint deux milles et demi (environ quatre kilomètres) et au cours des 400 dernières années, ils fournissent encore de l'eau propre.
Est-il possible de réactiver ces chaînes ?
Le docteur Cheikh Ramadan a déclare qu'à l'échelle mondiale, 20 % de la terre présente des caractéristiques naturelles adaptées à cette méthode.

Si de tels canaux sont construits dans les villages situés sur ce type de territoire, le problème de l'eau potable pour des millions de citoyens sera résolu.
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