Les disciples des Ahl al-Bayt du Prophète s'opposent à la corruption et à l'injustice / La religion sans responsabilité est l'opium des masses

Parstoday - Un membre du Conseil suprême de la révolution culturelle de l'Iran, en soulignant l'importance de l'autocritique, de l'auto-évaluation et de l'auto-calcul, a déclaré qu'un individu ou une société qui ne se calcule pas, est voué à l'échec.

Hassan Rahimpour Azghadi, membre du Conseil suprême de la révolution culturelle de l'Iran et professeur d'université, a prononcé un discours lors de la cérémonie de clôture des participants au projet d'autonomisation politique et culturelle des étudiants.

Selon Parstoday, Hassan Rahimpour Azghadi a souligné l'importance de connaître le passé pour construire l'avenir et a déclaré:

Sans connaître le passé, on ne peut pas construire l'avenir. Ainsi, avant toute mesure, vous devriez réfléchir à qui vous êtes les héritiers. Les militants universitaires de la génération qui vous a précédée, auraient été soit touchés par des éclats d'obus, soit insultés derrière les fronts pour défendre la vérité, soit massacrés par des terroristes dans les provinces du Kurdistan et du Sistan-et-Baloutchistan. 

Philosophie de la création et importance de la bonne connaissance des Ahl al-Bayt du Prophète

Hassan Rahimpour Azghadi, en critiquant certaines erreurs courantes dans la compréhension de la religion et la connaissance des Ahl al-Bayt (que la paix soit sur eux), a ajouté:

Comme d'habitude, dès que nous entendons les noms des Imams, nous nous sommes habitués à nous souvenir de nos besoins ; alors qu'en fait, le plus grand besoin de l'être humain est la croissance et la sublimité et on ne devrait pas se référer à la religion et aux Ahl al-Bayt seulement [comme un moyen] de satisfaire ses besoins.

Le membre du Conseil suprême de la révolution culturelle de l'Iran a réitéré que selon les enseignements religieux, ce monde est le lieu de la souffrance et des problèmes; et la philosophie de la création et de la vie consiste à surmonter les problèmes de la meilleure façon.

Hassan Rahimpour Azghadi a souligné que ceux qui recherchent un monde dépourvu de souffrance et de difficultés, n'ont aucune connaissance correcte de la religion et des Imams infaillibles. 

Autocritique de la religiosité dans le monde actuel

Cet éminent professeur d'université et de séminaire, en affirmant que nous, êtres humains, nous contentons généralement de rituels religieux et notre religiosité est superficielle, a clairement indiqué:

Selon le noble Prophète (bénédiction et salut soient sur lui et sur sa descendance), nous acceptons Dieu de manière logique, mais il n'y a aucune trace de croyance en Dieu dans [notre] pratique et notre vie parce que nous ne nous considérons pas en présence de Dieu. Nous recherchons le pardon, mais nous mentons, nous violons les droits des autres. Nous voyons les morts, mais nous ne croyons pas à la mort. Nous recherchons le profit, mais sans effort. Alors que, selon les principes islamiques, il n'y aura pas de paradis ni de bonne fin sans foi et sans action juste. 

Le combattant contre la corruption et l'injustice souffre comme les prophètes

Hassan Rahimpour Azghadi, en se référant aux prix que les prophètes et les principaux serviteurs de Dieu ont dépensés dans la voie de la religion [même] aussi précieux que leur vie, a poursuivi:

Nous nous engageons souvent dans une activité culturelle et politique seulement lorsque notre avenir est garanti, nos besoins sont satisfaits et nos problèmes sont résolus. Cependant, si de cette manière, nous ne dérangeons personne, nous ne sommes pas battus, nous ne sommes pas insultés et nous n'avons aucun ennemi, cela signifie que nous sommes inutiles et que nous n'avons pas résisté au mensonge, à l'anti-valeur, à la corruption et à l'injustice. Le paradis est englouti par les souffrances, donc si notre parcours dans la vie est lisse [sans hauts et bas], nous devons savoir que nous ne dirigeons pas vers le paradis, ou dans un meilleur sens, la servitude [de Dieu].

Le culte qui ne nous change pas n'a aucune valeur

En faisant référence à un hadith de l'Imam Reza (huitième des douze imams du chiisme duodécimain) (paix sur lui), l'un des Ahl al-Bayt et descendants du Prophète, qui a dit que quiconque demande l'aide de Dieu, mais ne transpire pas, ne risque pas et ne s'efforce pas, il se moque de lui-même, le membre du Conseil suprême de la révolution culturelle de l'Iran a souligné que la religion n'est pas seulement le bonheur et le confort, et sans devoir ni responsabilité, elle est stupéfiante et l'opium des masses et très dangereuse. Si nous allons au Hajj, aux sanctuaires sacrés et à Machhad chaque année, mais que nous ne changeons pas notre conduite et notre vie, cela ne sert à rien. Au lieu de tant de pèlerinages, pratiquons les directives du Prophète et des Ahl al-Bayt.

L'importance de l'autocritique

Hassan Rahimpour Azghadi a ensuite souligné l'importance de l'autocritique, de l'auto-évaluation et de l'auto-calcul et a conclu:

Un individu ou une société qui ne se calcule pas, est condamné à l'échec. Celui qui ne se préoccupe pas des affaires des pauvres (y compris ceux qui sont pauvres financièrement, culturellement, socialement, etc.), ne pense pas à servir les gens, prétend être religieux, mais ne prend pas position, ne croit ni à la "mort à" ni à la "longue vie", il est d'accord avec tout ou s'oppose à tout; dans le meilleur des cas, il est l'amant des Ahl al-Bayt plutôt que de leurs [adeptes] chiites.

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