L’Iran, terre de bonté, de beauté et de coexistence interreligieuse (Pasteur de l’église assyrienne)
(last modified 2024-10-16T06:37:21+00:00 )
Oct 16, 2024 06:37 UTC
  • L’Iran, terre de bonté, de beauté et de coexistence interreligieuse (Pasteur de l’église assyrienne)

Le pasteur de l’Église évangélique assyrienne de Téhéran, estime que le rôle des croyants religieux dans l’établissement de la paix mondiale ne peut être ignoré.

« Ninus Moghaddas-nia, le prêtre de l’église évangélique assyrienne a évoqué le rôle des activistes religieux en tant qu’éléments puissants à établir la paix et l'amitié dans l’arène internationale », a rapporté Pars Today, citant le bureau des relations publiques de l'Organisation de la culture et des communications islamiques.

Le prêtre assyrien a déclaré : « Néanmoins, dans le monde occidental, pendant des siècles, la religion et ses adeptes ont été exclus des niveaux élevés de la gouvernance et de la société. »

« Les pays occidentaux ne prêtent pas, précise Moghaddas-nia, beaucoup d'attention aux adeptes de la religion, Sauf lors des élections et pour obtenir plus de suffrages, ils se montrent alors attentifs aux questions religieuses. »

« Cependant, il y a des personnalités et des communautés religieuses qui travaillent dur pour créer une interaction et une amitié entre les religions et les nations du monde », a-t-il martelé.

En ce qui concerne plusieurs obstacles à l'utilisation maximale des capacités de la diplomatie religieuse, l’éminent religieux de l'Église assyrienne de Téhéran, a  en outre rappelé  : « Sans aucun doute, certains malentendus entre les fidèles des religions constituent l'obstacle le plus important ».

Selon lui, « il existe encore jusqu’à présent de nombreux malentendus et préjugés depuis des centaines d’années et qui empoisonnent la pensée de l’homme moderne. Il est préférable que toutes les parties acceptent la nécessité d'améliorer et de renouveler leurs visions les unes des autres. Le monde d’aujourd’hui n’est pas celui des siècles précédents et les hommes ont aujourd’hui besoin de mieux se connaître ».

S’agissant de la manière d'améliorer l’interaction religieuse et sectaire de l'Iran avec d'autres pays dans divers domaines tels que l'économie, Moghaddas-nia a expliqué :

En Iran, nous assistons à la tenue de dizaines de séminaires et de dialogues interreligieux, notamment avec les trois principaux courants de l'Église mondiale. Il ne fait aucun doute que les délégations d'érudits religieux et de théologiens qui ont visité l'Iran, qui ont visité pendant quelques jours les belles villes d'Iran comme Ispahan et Chiraz, ont changé d'avis et ont gardé de bons souvenirs de notre pays.

« Il se peut que les opinions de ces délégations religieuses n'aient pas beaucoup d'influence sur leurs gouvernements, qui sont même parfois hostiles à l'Iran », poursuit-il, « mais il ne fait aucun doute que cela aura un impact positif sur les membres de l'Église et l’opinion publique de de leurs sociétés ».

Et de continuer : « Les communautés occidentales, contrairement à ce qu’elles entendent dans leurs médias officiels sur l’Iran, devraient savoir que l’Iran a été et est le pays de la bonté, de la beauté et de la coexistence pacifique de toutes les religions et ethnies ; et en voyageant en Iran, elles peuvent apprendre beaucoup de la riche culture de [notre] pays. » Le pasteur de l'Église évangélique assyrienne de Téhéran a également parlé de l'entraide des activistes de la diplomatie culturelle et religieuse, au niveau national et international, avant d’ajouter : « Les militants dans le domaine de la religion et de la culture ont en fait le même objectif, à savoir améliorer la position de la société. À mon avis, l'Organisation de la culture et des communications islamiques d'Iran est celle qui a fait le plus d'efforts à cet égard. Nous avons été témoins à plusieurs reprises de la coopération et des échanges de vues entre dignitaires nationaux et étrangers éminents lors des réunions de cette organisation, dont certaines se sont poursuivies et ont donné de bons résultats. »

Mots clés : religions en Iran, voyage en Iran, Islam et Christianisme, Église assyrienne

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