Baghaï : L'Iran participe au plus haut niveau aux funérailles du martyr Nasrallah

Pars Today – Le porte-parole de l'appareil diplomatique de la RII fait part de la participation de l'Iran aux funérailles du martyr Sayyed Hassan Nasrallah, au plus haut niveau.

Les funérailles de l'ex-secrétaire général du Mouvement de la Résistance islamique du Liban (Hezbollah), le martyr Sayyed Hassan Nasrallah et du chef du Conseil éxecutif du Hezbollah libanais, le martyr Sayed Hachem Safieddine, auront lieu le 23 février dans la capitale libanaise, Beyrouth, en présence de représentants de 79 pays, aussi bien au niveau officiel que populaire.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran (RII), Esmaïl Baghaï, a déclaré lundi 17 février, en réponse à une question sur la participation de responsables iraniens aux funérailles du martyr Sayyed Hassan Nasrallah : « Nous participerons à ces funérailles à un haut niveau. C'est un événement très important. »

Après une année de crimes et de guerre à Gaza, le régime criminel israélien a étendu ses agressions au Liban à partir du 23 septembre 2024. Le 27 septembre, à la suite du bombardement de la banlieue sud de Beyrouth, Sayed Hassan Nasrallah est mort en martyr. Le 3 octobre 2024, Sayed Hachem Safieddine a également été la cible d’une attaque aérienne menée par le régime israélien à Beyrouth, entraînant son martyre.

La Résistance de l'Iran et du Liban face aux Malveillances des tierces parties

Pour ce qui est des discussions abordées lors de l'entretien téléphonique entre le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbsa Araghchi et son homologue libanais,  Youssef Rajji, au sujet du problème d'entrée des avions iraniens à l'aéroport de Beyrouth, Baghaï a déclaré : « Nous avons exprimé clairement nos positions. Par ailleurs, des discussions constructives se sont effectuées entre Abbas Araghchi et son homologue libanais. il a été souligné que l'Iran et le Liban, forts de leurs relations historiques et de leurs intérêts communs, doivent prendre la meilleure décision possible et veiller à ce que des acteurs tiers, dont les intentions ne servent ni les intérêts des deux pays ni ceux de la région, n’exercent aucune influence sur ce processus. »

La reprise des relations avec la Syrie dépend de la performance de l’autre partie 

Le diplomate a indiqué : « Notre position concernant la Syrie est ferme et inchangeable. Le destin du peuple syrien doit être déterminé par lui-même et progresser sans aucune ingérence étrangère nuisible. Nous suivons de près les évolutions en Syrie et nous sommes pas pressés dans ce contexte. Nos décisions seront basées sur la performance de la partie syrienne. »

Le régime israélien ne peut rien faire

En réaction aux propos hostiles du premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, ayant affrmé qu'avec le soutien des États-Unis, Israël 'finirait le travail contre l'Iran', Esmaïl Baghaï a déclaré : « Dans un monde idéal, de telles menaces constitueraient une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, et celui qui les profère devrait être tenu pour responsable au niveau international. Concernant un pays comme la République islamique d'Iran, la réponse est claire : ils ne peuvent absolument rien faire. »

Les paroles et les actes des responsables américains ne sont pas cohérents

En réponse à une question concernant les déclarations du représentant du président américain, Donald Trump, pour les affaires de l'Asie de l'Ouest, sur la volonté des États-Unis de négocier avec l'Iran, le porte-parole de l'appareil diplomatique a déclaré : « Les paroles et les actes doivent être en accord. Vous ne pouvez pas, d'un côté, menacer de destruction et, de l'autre, prétendre être favorable au dialogue. De telles paroles ne sont pas cohérentes avec les actions et regorgent de contradictions. »