Le sang d’une jeune poétesse sur un lit rose : Parni et ses proches tués par les sionistes
(last modified Sun, 15 Jun 2025 07:30:28 GMT )
Jun 15, 2025 07:30 UTC
  • Le sang d’une jeune poétesse sur un lit rose : Parni et ses proches tués par les sionistes

Pars Today – Après l’attaque du régime sioniste contre l’Iran, une photo largement relayée sur les réseaux sociaux montre une mèche de cheveux dépassant des décombres, posée sur un matelas rose. Cette image bouleversante est celle de Parnia Abbassi, une jeune poétesse iranienne.

Le vendredi 13 juin, le régime sioniste a mené une attaque contre plusieurs régions de l’Iran, se soldant par la mort de plusieurs hauts commandants des forces armées du pays, de scientifiques éminents ainsi que de nombreux civils innocents, notamment des enfants. Parmi les victimes figure Parnia Abbassi, une jeune Iranienne tuée aux côtés de son père, de sa mère et de son petit frère. Ce texte propose un aperçu de sa vie et de son parcours.

Naissance

Parnia Abbasi, 23 ans, était poétesse, enseignante d’anglais et employée. Elle allait fêter son anniversaire dans quelques jours. Diplômée en traduction de l’Université internationale de Qazvin, elle avait récemment été admise au concours de master en gestion. Le père de Parnia était un ancien enseignant à la retraite, et sa mère, une employée de banque également retraitée.

La vie à Orkideh

Parnia vivait avec son père, sa mère et son frère dans une résidence à Téhéran habitée uniquement par des civils. Ce vendredi-là, elle devait retrouver son amie proche, Maryam, à 11 heures.

Maryam raconte qu’après l’attaque du régime israélien contre Téhéran, elle s’est rendue chez Parnia et a découvert leur appartement totalement détruit, situé dans le bloc 4 de la résidence Orkideh, rue Sattarkhan à Téhéran. Il semblait que tous les habitants de cette résidence aient perdu la vie.

Le petit frère de Parnia

Cette meilleure amie de Parnia a également vu de ses propres yeux les secours sortir d’abord le corps de la jeune poétesse, puis celui de son petit frère, tous deux ensevelis sous les décombres de leur maison. En revanche, les sauveteurs n’ont pas pu dégager ses parents sur le moment. Ils ont expliqué qu’il faudrait faire venir des bulldozers pour poursuivre le déblaiement et récupérer leurs corps. Parham, le frère de Parnia, avait 16 ans et était lycéen.

Le lit rose

Selon Maryam, c’est le centre de leur immeuble qui a été directement touché, provoquant l’effondrement du bâtiment : « D’autres personnes vivant dans l’immeuble ont également perdu la vie. La photo du lit rose taché de sang a été prise à cet endroit. »