L’Iran, modèle de diversité : Pourquoi l’Occident décrit-il l’Iran comme un pays isolé ?
Pars Today – Cité par Middle East Monitor, l’ancien représentant des Juifs au Parlement iranien, déclare que les Juifs iraniens ne pouvaient pas vivre sans la culture iranienne.
Le site web Middle East Monitor (MEMO) rapporte dans un rapport que les gouvernements occidentaux présentent largement une image déformée et irréaliste de la culture et de la société iraniennes au reste du monde. « Or, la société iranienne est en réalité complexe et diversifiée, où différents groupes politiques et sociaux coexistent aisément et manifestent un attachement profond à leur patrie. Un aspect souvent négligé par les ennemis de ce pays, ce qui leur a coûté cher », souligne ce média, basé à Londres.
MEMO écrit dans ce rapport : « Les récits occidentaux décrivent souvent l’Iran comme un pays fermé, qui ne tolère pas la diversité et qui ne propose qu’une vision idéologique unique. Or, le système politique iranien ne ressemble pas aux démocraties occidentales. En Iran, des élections sont organisées à intervalles réguliers, et différents candidats s’y affrontent sur une variété de politiques. »
Les perspectives sociales, culturelles et politiques de l’Iran sont bien plus variées que ce que les Occidentaux prétendent à son sujet. Au-delà des récits occidentaux, on observe une société iranienne marquée par une grande diversité d’ethnies, d’idéologies et de formes d’expression civique, ce qui remet en question les visions simplistes souvent évoquées sur l’Iran. Les Occidentaux tentent de dissimuler et de déformer ces réalités. Fait révélateur : ils n’hésitent pas non plus à projeter des relents d’islamophobie lorsqu’il s’agit de parler de l’Iran.
L’Iran est le foyer de nombreux groupes ethniques. Ces communautés organisent librement leurs événements culturels. La diversité ethnique et linguistique que l’on observe en Iran est une réalité incontestable.
Bien que la Constitution iranienne reconnaisse le chiisme comme religion officielle du pays, elle fait également preuve de souplesse à l’égard des autres religions et confessions. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’Iran accueille la plus grande population juive du monde musulman.
Les synagogues y fonctionnent librement, et des écoles juives y sont également actives. On peut voir des églises dans les régions peuplées d’Arméniens en Iran, et les temples zoroastriens font partie intégrante du patrimoine culturel du pays.
En matière de courants politiques, l’Iran comprend des réformistes, des conservateurs et des modérés. Les élections présidentielles et législatives s’y déroulent également avec une forte participation et une compétition sérieuse. Bien sûr, des lacunes dans les règles démocratiques existent même en Occident.
La population jeune de l’Iran, qui représente environ 60 % de la population totale du pays, est profondément connectée à la culture mondiale et joue un rôle actif dans le domaine des technologies numériques et des mouvements de changement. Les femmes occupent une place centrale dans la société iranienne, à l’université, dans les arts et le sport. Cela montre également à quel point la société iranienne est diverse.
Le pluralisme est une composante importante de la société iranienne, et les communautés minoritaires préservent bien leur identité et leurs traditions distinctes. Le pluralisme politique est également visible dans la société civile et les dynamiques politiques en Iran. Il n’est donc pas pertinent de vouloir comparer ou comprendre l’Iran selon les modèles occidentaux.
La Constitution iranienne reconnaît les droits des minorités ethniques, qui peuvent exercer leurs activités librement. Il est intéressant de noter, par exemple, que les Juifs vivent en Iran depuis environ 2700 ans et qu’ils se considèrent davantage comme des Juifs iraniens que comme des Juifs israéliens. Ils affirment qu’en Iran, il n’existe pas d’antisémitisme.
Ils reconnaissent jouir d'une pleine liberté religieuse en Iran. Le mensonge selon lequel les Iraniens voudraient tuer les Juifs est fermement démenti par les dirigeants juifs en Iran. Siamak Moreh Sedgh, ancien représentant des Juifs au Parlement iranien, déclare : « Nous ne pouvons pas vivre sans la culture iranienne. »