Solidarité dans l’épreuve : rites de visite et condoléances dans la culture iranienne
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Pars Today – Dans la culture iranienne, douleur et maladie sont perçues non comme une épreuve individuelle, mais comme un moment d’affection et de solidarité. Les visites et condoléances traduisent l’esprit collectif d’une société qui apaise par sa chaleur et ses paroles réconfortantes.
(last modified 2025-09-21T11:06:24+00:00 )
Sep 21, 2025 11:03 UTC
  • Les bonnes pratiques pour rendre visite à un malade
    Les bonnes pratiques pour rendre visite à un malade

Pars Today – Dans la culture iranienne, douleur et maladie sont perçues non comme une épreuve individuelle, mais comme un moment d’affection et de solidarité. Les visites et condoléances traduisent l’esprit collectif d’une société qui apaise par sa chaleur et ses paroles réconfortantes.

Dans la culture iranienne, rendre visite à un malade n’est pas seulement un devoir moral, mais aussi un signe de fidélité, d’affection et de respect. On salue généralement par des paroles telles que « Que Dieu te guérisse » ou « Tu iras mieux bientôt, si Dieu le veut », et l’on cherche par une présence apaisante à réconforter le malade. La visite sera courte, marquée par le calme, le respect et la discrétion. Offrir des fleurs, des fruits, une douceur ou même une prière fait partie intégrante de cette tradition.

La visite doit être brève, bienveillante et apaisante. Une présence trop longue risque de fatiguer le malade ou de l’empêcher de se reposer. Il convient aussi d’éviter de raconter des expériences douloureuses de maladies similaires : l’objectif de la visite est d’apporter espoir et sérénité, non d’inspirer de l’inquiétude.

En Iran, présenter ses condoléances occupe une place particulière. Les Iraniens expriment leur compassion par des formules comme « Que Dieu le bénisse », « Que son âme repose en paix » ou « Courage et patience ». Dans de nombreuses régions, voisins et proches préparent des repas pour la famille endeuillée afin d’alléger son fardeau. Ce geste n’est pas seulement une aide concrète, mais aussi un symbole de soutien et de solidarité.

Dans certaines villes, les funérailles s’accompagnent de la récitation du Coran, d’une collation simple et d’un silence respectueux. Porter des vêtements sombres, éviter toute manifestation publique de joie et faire preuve de retenue dans ses paroles font partie des usages liés aux condoléances.

En Iran, les funérailles sont un mélange de tradition, de religion et d’émotion : un rituel conçu non seulement pour dire adieu, mais aussi pour apaiser, partager la peine et reconstruire l’esprit collectif. Pour un public international, ces coutumes montrent que, dans la culture iranienne, même dans la tristesse, la beauté du lien humain reste vivante et vibrante.