La biographie de l'Imam Khomeyni
(last modified Fri, 02 Feb 2018 06:15:34 GMT )
Feb 02, 2018 06:15 UTC
  • La biographie de l'Imam Khomeyni

Après le décès de l'Ayatollah ol-Ozma Haéri Yazdi, les efforts du défunt Imam Khomeyni, (Que son âme repose au paradis), et de nombre d'autres sources d'imitation du Howza de Qom, se concrétisèrent, et l'Ayatollah ol-Ozma Boroujerdi fut désigné comme administrateur de ce centre des sciences religieuses. A l'époque, l'Imam Khomeyni était connu et célèbre comme source d'imitation et professeur en jurisprudence et principes islamiques, philosophie, mysticisme et morale.

Durant près de 14 ans, il enseigna, à un très haut niveau, au Howza de Nadjaf, dans la mosquée de Cheikh A'azam Ansari, la jurisprudence islamique et la connaissance de la famille prophétique. Ce fut, également, à Nadjaf, qu'il évoqua, pour la première fois, les bases théoriques du gouvernement islamique, dans la série de leçons consacrées au Velayat-e Faqih.

L'esprit de combat et du jihad, dans la voie d'Allah, s'était enraciné dans les croyances personnelles et l'enseignement des enfants, au sein du foyer familial, et dans toutes les conditions politiques et sociales de toute la vie du défunt Imam Khomeyni. En automne 1962, le cabinet d'Amir Assadollah Alam a adopté le projet de loi concernant les associations étatiques et provinciales, qui amendait la condition, selon laquelle les candidats devaient être musulmans et de sexe masculin et jurés sur le saint Coran. Ce fut une opportunité pour que l'Imam Khomeyni assume le leadership du soulèvement des religieux. Ainsi, fut lancé le soulèvement général du peuple et des religieux iraniens, le 5 juin 1963, marqué par deux grandes caractéristiques : primo, l'Imam Khomeyni dirigeait ce soulèvement, secundo, c'était un soulèvement islamique, prélude à la Révolution islamique.

Malgré l'échec du Shâh, dans l'affaire de ces associations, les Etats-Unis poursuivirent leurs pressions, pour faire introduire les réformes souhaitées et envisagées. En janvier 1962, le Shâh énuméra les six principes des réformes qu'il souhaita et demanda, ainsi, un référendum. A nouveau, l'Imam Khomeyni réunit les sources d'imitation et les oulémas de Qom. Ils finirent par transformer la fête de Nowrouz en une protestation nationale contre le régime.

Le feu Imam Khomeyni, (Que son âme repose au paradis), critiqua, vivement, en mars 1963, le silence observé par les oulémas de Qom et de Nadjaf, ainsi que d'autres pays islamiques, face aux nouveaux crimes du régime Pahlavi. «Aujourd'hui, le silence équivaut à accompagner cet Etat despotique», avertit l'Imam Khomeyni, qui publia, le lendemain, sa célèbre déclaration, sous le thème de «Monarchie, synonyme de pillage».

Le défunt Imam Khomeyni, (Que son âme soit au paradis), avec ses directives et enseignements constructifs, prépara les femmes à sortir du piège que le régime Pahlavi leur avait tendu et à parvenir à un avenir meilleur. Ainsi, les guida-t-il, en fait, vers les rangs du combat.

Le 9 novembre 1979, à Paris, l'Imam Khomeyni prononça un discours, au cours duquel il dénonça les campagnes d'intoxication des opposants contre son mouvement : «Ce sont de fausses paroles mensongères qu'ils ont avancées, pour suggérer aux jeunes que l'Islam, s'il est établi, en Iran, cloîtrera les femmes et les condamnera à rester enfermées, chez elles».

Lors d'une interview avec le journal «Amsterdam News», le 9 novembre 1979, l'Imam Khomeyni annonça sa position envers les femmes et leur rôle, dans la société. Il donna aux femmes l'espoir d'un avenir clair et transparent, maintenant, ainsi, les femmes sur la scène de son mouvement. «Dans l'Ordre islamique, la femme peut avoir une participation active, aux côtés des hommes, dans la construction de la société islamique, mais certainement pas, en tant qu'objet. Ni la femme n'a le droit de s'abaisser à un tel niveau, ni les hommes n'ont le droit de la regarder d'un tel œil».

Quant aux activités des femmes, dans la société future, l'Imam Khomeyni, (Que son âme repose au paradis), a précisé, dans son discours : «Les femmes, dans une communauté et société islamique, sont libres. Elles ont le droit de travailler, de choisir le métier qu'elles veulent exercer, de faire des transactions et des études universitaires. Il y a, certes, des lois et des prescriptions, qui sont propres aux hommes et propres aux femmes. Cela ne signifie pas, toutefois, que l'Islam faite une différence entre la femme et l'homme».