Iran : que dit-il encore Trump ?
(last modified Mon, 19 Aug 2019 18:18:37 GMT )
Aug 19, 2019 18:18 UTC
  • Iran : que dit-il encore Trump ?

Alors qu’un pétrolier iranien pris entre Téhéran et l’Occident quittait Gibraltar, dans la nuit du dimanche 18 août, le président américain a prétendu que les sanctions imposées à l'Iran constituaient une action honorable, estimant que l'Iran n'appelle pas les États-Unis par crainte de nuire à sa fierté.

S'adressant le dimanche 18 août, à des journalistes dans le New Jersey, Donald Trump a prétendu que l’Iran ne parvenait plus à vendre son pétrole.

« Ils ne vendent pas de pétrole. Je veux dire beaucoup moins que nous le pensions, c'est comme un filet et ils veulent vraiment faire une affaire », a-t-il lancé en indiquant que l’Iran a un grand potentiel.

Trump a de nouveau affirmé que l’Iran cherchait à négocier avec Washington, mais que la fierté perse empêchait le pays de le faire.

« Mais l'Iran aimerait parler, mais les Iraniens ne savent tout simplement pas comment s'y prendre », a-t-il dit en qualifiant les Iraniens de « peuple très fier ».

« Ils ont sérieusement besoin d’un accord, ils ne sont pas référés, ce sont les gens fiers et je le sais », a-t-il indiqué.

Les commentaires du président Trump faisaient écho à ses propos précédents, à savoir que Washington souhaitait un nouveau cycle de négociations avec Téhéran.

Lors de la réunion des responsables du pouvoir judiciaire, ainsi que des chefs des départements de la justice de tout le pays tenue le 26 juin 2019, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a décrit les appels aux négociations par les États-Unis comme une ruse ou une tromperie et a déclaré: « La négociation est un effort visant à tromper l'Iran pour qu'il fasse ce que les États-Unis veulent. »

L'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a décrit l'objectif principal de la proposition américaine de négocier le désarmement de la nation et la réduction de l'autorité de l'Iran. « Les Américains ont maintenant peur de l'autorité du peuple iranien, ils ont peur de se manifester, alors ils veulent négocier », a ajouté le Leader.

Le président iranien, Hassan Rohani et son ministre des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, ont à plusieurs reprises rejoint la voix du Leader pour mettre en cause les pourparlers avec Washington.

 

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