Arme iranienne: Israël en a peur?
Dimanche, 21 juin, le chef d'état-major de l’armée israélienne a surpris beaucoup de monde au sein de l'entité sioniste en affirmant que son soi-disant pays avait peur non seulement d'une possible "bombe nucléaire" iranienne mais aussi des "armes classiques" que conçoit l'Iran.
Aviv Kochavi a dit : « l’Iran a fait des progrès importants dans son programme nucléaire, mais la [menace] nucléaire n'est plus la seule menace. L'Iran possède également des armes classiques ».
Tout récemment, le site militaire russe, Avia.pro affirmait avoir perçu à travers les récents "tests au drone iranien" un "semblable tir de missile Spike. "Un missile dont le régime israélien n'a cessé de doter ses drones depuis 2013 avant de les envoyer à l'assaut des positions de l'armée syrienne et de la Résistance et que " l'Iran a fabriqué à la faveur d'une nouvelle rétro-ingénierie".
Mais ce n'est pas tout: Koutchavi a sans doute aussi pensé à cet autre missile de croisière largement utilisé par le régime sioniste en Syrie chaque que les positions de l'armée syrienne et de ses alliés de la Résistance sont visées : Hellfire. C'est un missile évidemment hautement symbolique pour les Iraniens depuis le 3 janvier, date à la quelle les USA ont assassiné lâchement à l'aéroport de Bagdad le haut commandant de l'axe de la Résistance, le général Soleimani.
Or ce missile, l'Iran vient de le fabriquer et il serait fort opportun qu'il puisse être utilisé par les combattants de la Résistance dans leur face-à-face prochain avec le régime sioniste : Il s'agit de "Qaem-114", soit la version iranienne de l'AGM-114 Hellfire, engin air-surface, type « tire et oublie » lequel a une capacité de frappe de précision multi-missions et multi-cibles, et peut être lancé à partir de plusieurs plates-formes aériennes, maritimes et terrestres, y compris des drones.
Ces engins intelligents dans leur nouvelle version sont équipées d’une variété de système de guidage thermique et cylindrique avec une meilleure précision de demi-pointage. Ces bombes peuvent être montées sur les drones, les hélicoptères et les avions de combat chasseurs qui sont utilisés pour détruire des positions et des cibles en mouvement.
Selon les experts, d'autres caractéristiques rendent Qaem bien pénétrant ( capable de perforer le blindé de 1000 mm), surtout un large éventail de performances allant de 4 000 à 10 000 pieds et la possibilité d’emporter différents types d’ogives : ces bombes de poids et de portées différentes et de puissances de destruction variables peuvent être installées sur divers drones, notamment les drones Chahed 129, Hémasseh, Mohajer-6. Avec de pareilles capacités, le Hellfire iranien risque de bien prendre de court Israël non seulement sur son front mais aussi sur son front Nord où il se sait parfaitement exposé depuis le sud du Liban. La question est d'emblée la suivante : une prolongation de l'embargo sur la vente d'arme à l'Iran saura-t-il empêché ce pays à en fournir à ses alliés? Le général Koutchavi semble avoir la réponse sinon pourquoi paniquer face aux "armes classiques iraniennes"?